La salle de conférence de l’hôtel le NOMAD a servi de cadre le vendredi 11 juillet 20025, pour la célébration du vingtième anniversaire de l’Association Japonaise de Coopération Internationale au Gabon et du 60e anniversaire des Japonais volontaires dans le monde. Le programme de volontaires de la JICA est l’un des programmes de coopération technique au Japon faisant partie de l’Aide Publique au Développement (APD) créé depuis 1965 dans le but d’envoyer des citoyens japonais enthousiastes en coopération dans divers pays.
En introduisant la cérémonie, le représentant de la JICA au Gabon, AOKI TOSHIMICHI a présenté devant les autorités et représentant du ministère des affaires étrangères, les missions, les objectifs et actions menées par l’organisme. Les volontaires de la JICA sont plus de 200 qui ont oeuvré au près de leurs homologues du gabon contribuant ainsi au développement socio-économique du pays. En saluant la coopération nippo- gabonaise, le résidant a témoigné ainsi d’un fructueux échanges de compétences et de connaissances. « À ce jour, les volontaires ont mis à profit leurs compétences pour collaborer avec les populations et c’est une merveille. »
Pour l’ambassadeur du Japon, au Gabon, Masaaki SATO, la coopération nippo-gabonaise avec la JICA vient témoigner des forts liens d’amitié entre le Gabon et le Japon. Cette coopération s’étend dans les domaines tels que la santé, l’éducation, la pêche, les techniques et le social. Il suggère ainsi une implication explicite tant chez la JICA que les populations locales. Notons que le Japon, qui est un très grand partenaire, avais déjà offert son savoir-faire au Centre d’Appui de pêche Artisanale de Libreville (CAPAL) pour une meilleure dynamisation de la pêche au Gabon. C’est dans cette optique que dame Olga Bouanga MINKO, Directrice Générale du CAPAL lors de son intervention à vanter les mérites de la JICA qui ne cesse de créer des voies et moyens par l’intermédiaire des volontaires pour innover dans la gestion des ventes au CAPAL. « Le Gabon dans cette coopération avec le Japon, gagne énormément, dans le cadre de la pêche et de bien d’autres secteurs tel que la santé, la recherche he, l’éducation et l’agriculture. Le CAPAL est un don du Japon, non remboursable. C’est une coopération gagnante-gagnante. Relevons que dans le domaine de l’éducation et de la santé, la JICA mobilise des volontaires armés de volonté de servir avec le plus grand dévouement. C’est le cas de ceux affectés à l’école publique de Ntoum1 et dans les centres de santé, des quartiers Akébé et Nzeng-Ayong.
La coopération Nippo-Gabonaise à travers la JICA est un pari pour un modèle de croissance économique, d’échange de connaissances gagnant-gagnant.
Simon Fer