« Maintenant, sais-tu, Israël, ce que le Seigneur ton Dieu te demande ? garder les commandements et les décrets du Seigneur que je te donne aujourd’hui pour ton bien. »
Chers frères et soeurs, bien-aimés dans le Christ, lundi 11 août 2025, nous célébrons ce jour la mémoire liturgique de Sainte Claire encore appelée Claire d’Assise (11 juillet 1194-11 août 1253), fondatrice de l’Ordre des Pauvres Dames ou ordre des Clarisses. Avec Sainte Claire nous célébrons le choix de l’Unique Nécessaire face aux richesses, au pouvoir et au prestige de ce monde. Cet Unique Nécessaire c’est Dieu !
Dans la première lecture extraite du livre du deutéronome, Moïse rappelle justement au peuple des fils d’Israël que Dieu seul est l’Unique nécessaire, à lui seul l’adoration et la gloire. Voici la Loi : » Craindre le Seigneur ton Dieu, suivre tous ses chemins, aimer le Seigneur ton Dieu, le servir de tout ton cœur et de toute ton âme, garder les commandements et les décrets du Seigneur que je te donne aujourd’hui pour ton bien. »
Bien-aimés dans le Christ, la Loi du Seigneur est décretée pour le bien de ses enfants. Dans le langage courant on dit bien : » Garde la loi et la loi te gardera. » Cela signifie que la paix, la prospérité et le salut de chacun dépendent de son attachement, de sa loyauté et de sa fidélité à la loi, au décrets et aux commandements du Seigneur. On peut l’étendre également à la vie en société. La société est régit par ce que Jean-Jacques Rousseau a appelé le « Contrat Social « , la sécurité et le bien-être de tous dépendent du respect que chacun accorde à ce contrat social. Celui qui ne respecte pas ce contrat social se met de facto en marge de la vie sociale. D’où la reclusion ou la prison ! Dans l’univers de nos traditions ancestrales, violer un interdit entraîne de facto des sanctions pouvant même coûter la vie des contrevenants. C’est le cas de certains interdits rituels, sexuels et alimentaires. Le non-respect des aînés et de certains code sociaux expose à de graves conséquences : maladies, infirmités, échecs, mal chance et mort ! La vie en communauté ou en clan a des codes qu’il faut connaitre et impérativement respecter.
La vie religieuse et spirituelle sont également régie par « un contrat « . Ce sont les 10 Paroles ou 10 commandements. Certaines conséquences heureuses de la fidélité à ces commandements sont révelées par le psaume 147 : » Il a consolidé les barres de tes portes, dans tes murs il a béni tes enfants. Il fait régner la paix à tes frontières, et d’un pain de froment te rassasie. » A contrario, les manquements aux commandements du Seigneur entraînent les malheurs du peuple : famine, maladies, guerres, déportations et exiles …
» Par l’annonce de l’Évangile, Dieu vous appelle à partager la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. » L’antienne de l’évangile du jour tiré de Saint Matthieu nous rappelle fort heureusement que Dieu nous a créer pour que nous partagions sa gloire. Or, pour avoir part à cette même gloire, nous devons nous attacher aux commandements du Seigneur.
Prions les uns pour les autres, afin que nous prenions vraiment conscience qu’en Jésus-Christ nous sommes devenu héritiers de la Gloire de Dieu. Nous en sommes plus des serviteurs ou des étrangers, des personnes de passage. Comme des fils légitimes du Royame nous n’avons plus d’impôts. C’est-à-dire que nous sommes libres et nous ne devons à personne. Les poissons, les bêtes des hamps et les plantes de la terre paieront pour nous : « saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. »
Ainsi soit-il !