
Excellence Monseigneur Jean Patrick IBA-BA, Archevêque Métropolitain de Libreville,
Chers Confrères dans le Sacerdoce,
Chers Religieux et Religieuses
Chers frères et sœurs, fidèles Laïcs,
La Paix du Christ
Au terme de trois journées intenses de prière, de réflexion et de fraternité lors de la session pastorale diocésaine et en ce jour béni de la rentrée pastorale diocésaine sous le thème « vous êtes le sel de la terre […] vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 13.14), je voudrais exprimer, au nom de toute la communauté, une profonde gratitude.

Rendons grâce à Dieu, qui nous a donné de vivre trois journées de grâce et de lumière, rassemblés autour de notre Père Archevêque.
Merci à vous, Excellence Monseigneur Jean Patrick IBA-BA, notre Pasteur, pour cette initiative inspirée qui nous a rassemblés si nombreux à la paroisse Saint Pierre. Merci à toutes les délégations venues des doyennés, aux communautés religieuses, aux mouvements et associations. Merci enfin aux conférenciers, par la clarté de leurs interventions, qui ont illuminé notre foi et redonné vigueur à notre désir d’être vraiment disciples du Christ, sel de la terre et lumière du monde.

Permettez-moi, une brève relecture des trois journées vécues.
La première journée, le 18 septembre, fut marquée par la prière d’ouverture confiée à la paroisse hôte, suivie du mot inaugural de notre Archevêque. Avec une parole d’espérance, il nous a appelés à un engagement renouvelé et participatif dans la vie diocésaine, invitant chaque baptisé à se sentir membre à part entière de l’Église. Il a exhorté prêtres, diacres, religieux, religieuses, laïcs et jeunes à être des témoins vivants, chacun selon sa vocation. La conférence de l’abbé Pamphile Assoumou a ensuite donné profondeur à ce lancement, en situant la Parole de Dieu comme fondement et horizon de notre projet pastoral.
La deuxième journée, le 19 septembre, nous a permis d’entrer dans une méditation spirituelle grâce à la conférence de la sœur Marie Sidonie Oyembo. En déployant son propo…
Autour des paraboles du sel et de la lumière, elle nous a conduits à relire la société gabonaise, la vie liturgique de notre diocèse et notre vocation chrétienne. Avec force et simplicité, elle a rappelé que cet appel concerne tous, « de l’Archevêque au plus récent baptisé : le pasteur qui écoute, les prêtres qui servent, les consacrés qui prophétisent par la charité, les laïcs qui sèment l’Évangile dans les familles et la société.

Enfin, la troisième journée, le 20 septembre, introduite par la prière de Rodrigue et Prisca Béka, a été signe fort du témoignage conjugal et familial. Deux conférences de haut niveau ont ensuite nourri notre réflexion, celle du Professeur Daniel Békale, par une lecture sociologique, nous a invités à regarder lucidement nos défis de collaboration, de santé, d’éducation et de cohésion sociale; et celle du Dr Ebang Ella, par une approche philosophique, a mis en lumière les risques des « fissures » internes de l’Église et la nécessité d’une foi éclairée, renforcée par la formation, la catéchèse et un engagement utile dans la société.
Que pouvons-nous dégager comme premiers fruits de cette session? Ces trois jours nous ont permis de mieux percevoir les défis de notre Église diocésaine à savoir le besoin de fraternité et de collaboration plus concrète, la nécessité de renforcer notre service pastoral et nos infrastructures, la vigilance face aux influences extérieures dans un contexte de pluralité religieuse.
Mais ils ont aussi mis en valeur des acquis précieux telle que la compétence de nos agents pastoraux, l’excellence reconnue de nos établissements scolaires, et surtout la soif des fidèles de vivre une foi plus responsable et plus engagée.

De là jaillit une question qui nous concerne tous: comment être sel et lumière dans ma paroisse, dans mon mouvement, dans mon diocèse, dans ma société? La session diocésaine n’avait pas vocation à donner toutes les réponses. Elle a voulu ouvrir un chemin. C’est pourquoi, dès la semaine prochaine, chaque paroisse est invitée à organiser sa propre session paroissiale, afin d’approfondir la réflexion et de dégager des réponses concrètes. J’exhorte chaque curé à porter ce travail avec sérieux et à consigner les fruits de la réflexion, afin qu’ils soient transmis à la chancellerie et présentés à notre Archevêque.
Chers frères et sœurs, Que cette année pastorale 2025-2026 nous trouve unis autour de notre Pasteur, renouvelés par la Parole de Dieu et décidés à marcher ensemble, pour être vraiment sel qui donne saveur et lumière qui éclaire le chemin des hommes. Je vous remercie.