» Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour «
Chers frères et soeurs, comme quoi même chez les pharisiens et les pécheresses, Jésus a des amis. En effet, l’évangile de Luc nous le montre attablé chez un pharisien, alors que très souvent les pharisiens lui sont hostiles. Prendre ainsi place à table chez quelqu’un est le signe d’une certaine proximité et d’une amitié. Jésus n’a pas peur d’approcher ce pharisien et même de partager son repas. De même qu’il n’a peur de se laisser approcher par cette femme de mauvaise vie.
Oui, bien-aimés dans le Christ, les textes de ce jour nous manifestent avec puissance que Dieu est miséricordieux et nous sommes invités à l’être les uns envers les autres. N’ayons pas l’attitude du pharisien qui juge et qui condamne, mais imitons Jésus qui répond à l’amour par l’amour. Dieu n’est pas ami du péché, mais il ne veu pas non plus la mort des pécheurs. Aussi va-t-il à leur rencontre pour qu’il se convertissent et soient sauvés.
Jésus enseigne les foules et il ouvre l’intelligence du pharisien, car il sait que ce dernier n’est pas volontairement méchant, mais c’est par ignorance qu’il juge mal le geste de cette femme. Oui, c’est souvent par ignorance que nous jugeons mal les autres. Dès fois nous refusons de percevoir les petits efforts que les autres font pour devenir meilleurs. Nous sommes promptes à juger, à coller des étiquettes sur les autres et les condamner : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
Frères et soeurs, contrairement à nous, l’objectif de Jéus est clair : sauver l’humanité ! C’est pour cela qu’il est venu et s’est fait l’un des nôtres. Il se fait proche de nous pour nous gagner à Dieu son Père. Pour cela, il ne nous juge pas par avance, car il vient justement pour nous ouvrir les yeux et nous conduire au bonheur sans fin. Il veut que nous ayons la vie et la vie en abondance. Le moindre geste de pénitence de notre part déclenche aussitôt les prévénances de sa divine miséricorde.
Au lieu de critiquer, de juger et de critiquer, prions plutôt les uns pour les autres, afin que nous sachions que les actes de miséricorde corporelle et spirituelle nous obtiennent le pardon de nos péchés et nus ouvre les portes du royaume :
» Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur » Amen !