S. Jérôme, prêtre et docteur de l’Eglise Méditation

 » Le jour où les fils de Dieu se rendaient à l’audience du Seigneur, le Satan, l’Adversaire, lui aussi, vint parmi eux. « 
Chers frères et soeurs, nous célébrons ce jour la mémoire de S. Jérôme, prêtre et docteur de l’Eglise. Il a vécu entre le 4ème et le 5ème siècle de notre ère. Il est connu pour son amour des Saintes Ecritures et sa traduction de la Bible, la Vulgate, afin de rendre le texte sacré accessible à tous.
Selon la tradition de l’Eglise, il est le saint patron des traducteurs, des archéologues, des archivistes, des bibliothéaires, des documentalistes, des étudiants, des docteurs, des pèlerins, des écoles et des écoles bibliques. En ce début d’année scolaire et académique au Gabon, nous confions tous les élèves et tous les étudiants à son intercession et à sa protection.
Chers frères et soeurs, les textes de la liturgie de ce jour, nous révèlent une grande vérité : là où subsiste le bien, le mal s’invite subrepticement. Le mensonge rôde toujours là où règne la vérité. Voici Satan, l’Adversaire qui se rend à l’audience du Seigneur parmi les fils de Dieu ! A-t-il été convoqué lui aussi ? On ne sait pas. On observe juste qu’il s’y rend lui aussi. Son travail n’est-il pas « De parcourir la terre et d’y rôder » ?
Oui, bien-aimés dans le Christ, le Mal parcourt la terre et y rôde à tous instants. Et nul n’est à l’abri des épreuves et des tentations de l’Adversaire. Ce qu’il nous faut c’est la foi et la résilience de Job :  » En tout cela, Job ne commit pas de péché. Il n’adressa à Dieu aucune parole déplacée. » En effet, le Malin avait parié devant Dieu que la droiture et la sainteté de Job étaient fondées sur ses biens et sa prospérité. Le Malin s’est trompé !
Nous aussi, frères et soeurs, demandons la foi, la confiance, l’humilité et la sagesse de Job : « Nu je suis sorti du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris : Que le nom du Seigneur soit béni !  » Tout en jouissant, dans l’action de grâce, des biens de ce monde, apprenons le détachement. Car le salut de notre âme vaut plus que toutes les richesses de ce monde. Puissions-nous demeurer fidèles au milieu des épreuves et des tentations et dire avec le psaume 16 :  » J’ai gardé le chemin prescrit ; j’ai tenu mes pas sur tes traces : jamais mon pied n’a trébuché. « 
Le plus grand dans le Royaume des Cieux est celui qui béni Dieu dans l’abondance et dans le manque, Celui qui se fait tout-petit comme un enfant et accueille humblement la vie telle qu’elle est. Pour l’enfant, chaque instant est précieux. Ce qui semble futile aux adultes revêt souvent une importance insoupçonnée pour les enfants. C’est pourquoi Jésus dit dans l’évangile de Luc : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. » Beaucoup de choses essentielles échappent souent aux adultes et aux bien-pensant. Le proverbe ne dit-il pas que  » la Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle Tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, Pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif » ?
Prions donc les uns pour les autres, afin que nous vivions dans une société toujours plus large et plus inclusive. Que les démons de la division et de l’exclusion soient chassés loin de notre vivre ensemble : « Ne l’en empêchez pas : qui n’est pas contre vous est pour vous. » Tous unis, tous frères ! Ainsi soit-il !

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