
Tout comme un fait divers, ce matin du lundi 13 janvier 2025, tel un couperet, l’annonce de la suspension des décaissements financiers par la Banque Mondiale a été prise en 60 secondes par les médias et réseaux sociaux, non sans être implémentée par les commentateurs de tous bords. De quoi s’agit-il? Est-ce la première fois qu’une telle décision est prise envers le Gabon? Pourquoi une telle frénésie de la toile qui sollicite des explications des autorités compétentes, en l’occurrence le ministère de l’économie ou à défaut, la Direction Générale de la Dette?
Ce qui est remarquable et juste, c’est que les populations dans notre pays ont de plus en plus l’expertise de la chose publique. L’économie fait face à cette expérience dès lors que se pose le problème de l’emploi, du travail et de la dignité sociale. Rien ne laisse plus que le patrimoine se perde, et tous les rituels sont d’actualité pour mener le pays sur la piste du succès. Or, toute déconstruction de cette vision salvifique marque l’audace de la pertinence, voire de l’outrecuidance.
Pour apaiser le mental, n’a-t-il pas fallu que la haute institution des finances mondiales se pointe d’une note explicative, rassurant bien plus les internautes et leurs relais à s’imprégner et à s’habituer à ce type de symboles bancaires noués avec les États, et les petites conséquences qui souvent en découlent.
Au demeurant, ce qui paraissait insurmontable, après explication, n’aura été qu’une tempête dans le verre.
Par DEA.