Mercredi de la 7e semaine du temps ordinaire année impaire.

Référence des textes : Si 4,11-19; Ps 118; Mc 9,38-40.

Frères et sœurs, bien-aimés du Seigneur, les textes proposés à notre méditation nous invitent à comprendre d’une part qu’il n’y a pas de monopole pour la mission de l’Évangile, et d’autre part que la sagesse en laquelle nous sommes invités à nous abreuver est une source de vie et de bonheur. Bien aimés, l’évangéliste nous rapporte que Jean le disciple que Jésus aimait va lui annoncer qu’ils ont vu un homme qui chassait les démons en son nom sans être de ceux qui marchent avec lui, et qu’ils ont voulu l’en empêcher. A cette affirmation, le Seigneur avec un ton impératif va donner une instruction de ne point le faire. En donnant cette instruction, il va montrer qu’il n’y a pas de monopole dans cette mission où il n’y a pas de légitimité absolue pour accomplir une œuvre au nom du Seigneur. Ce qui est important c’est de l’accomplir dans la foi en son nom. En interdisant les apôtres de le faire, le Seigneur nous montre que Dieu peut utiliser qui il veut pour accomplir son œuvre, que ce n’est pas forcément en ceux qui sont attachés aux pratiques sinon aux prières quotidiennes, qui sont fréquent à l’église que Dieu peut agir, il peut également agir à travers même ceux-là qui ne le connaissent pas vraiment. ceux-là qui n’ont qu’une vague connaissance du Seigneur, et à travers eux Dieu peut faire des merveilles. Mais ces merveilles c’est au nom de son fils. Partant de ce que nous dit le Christ, nous admettons en effet, qu’il est rare de voir des personnes ou des gens louer les mérites, sinon chanter les louanges d’un être, d’un homme et ensuite s’opposer à la même la personne pour qui on venait de chanter les louanges, de vanter les prouesses. Pris dans ce contexte, nous pouvons comprendre le sens que donne le livre de Ben Sierac sur la question de la sagesse, elle qui conduit son fils ou ses fils à la grandeur. Comprenons tout de même que c’est dans les petites choses bien faites que l’on n’est reconnu bon serviteur ou grand. Ainsi celui qui se met à l’école de la sagesse, se met donc à l’école de la vie et à l’école du bonheur parce que c’est ce que la sagesse est. La sagesse plonge donc l’homme qui se livre à elle dans une vie comblée de bénédiction. Demandons frères et sœurs, en cette année jubilaire la grâce de nous laisser éclairer par la sagesse enfin de toujours accomplir ce qui est juste et aimable devant la face de Dieu. Plein d’espérance que le seigneur nous aide à vivre de cette sagesse.

Abbé Alain Mouanga

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