Réf : Lv19, 1-2.11-18 ;Ps18, 8-11a.15 ; Mt25, 31-46
« Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. »
Chers frères et sœurs, bien-aimés dans le Christ, le but des privations du temps de Carême est la sainteté. C’est ce que nous rappellent les textes de ce lundi de la première semaine de Carême.
« Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. »
Cet appel à la Sainteté s’incarne dans les gestes de chaque jour de justice et d’amour envers notre prochain. La première lecture que nous avons entendue qui est extraite du livre du Lévitique nous indique ce qu’il faut faire pour devenir saint : ne pas voler, ne pas mentir, ne pas opprimer les pauvres, ne pas garder rancune mais plutôt « aimer son prochain comme soi-même.
Chers frères et sœurs, je ne saurai finir cette homélie sans relever la période que nous vivons dans notre pays le Gabon : Période électorale. Les candidats sont connus. Nos choix respectifs devront dépendre du projet de société de chaque candidat. L’évangile du jour donne les grandes lignes du projet de société idéal : la charité sociale portée par des politiques qui font la promotion de la dignité des compatriotes, à travers la souveraineté alimentaire : « j’avais faim et vous m’avez donné à manger « . Le droit à l’énergie et à l’eau : « j’avais soif et vous m’avez donné à boire « . La politique des migrants : « j’étais un étranger et vous m’avez accueilli « . La santé : « j’étais malade, et vous m’avez visité. » Le social : « j’étais nu, et vous m’avez habillé » ; « j’étais en prison, et vous êtes venu jusqu’à moi ! »
Il faut également ajouter la justice : « Tu jugeras ton compatriote avec justice. »
Oui bien-aimés dans le Christ, chers frères et sœurs c’est l’amour qui au dernier jour sera la mesure avec laquelle nous serons jugés. En ce temps de carême accueillons ces paroles comme une invitation à revoir notre cœur et interrogeons-nous : est-ce que nous sommes le reflet de la sainteté de Dieu ? Nos actions envers les autres reflètent-elles l’amour de Dieu ?
A la lumière de la Parole de Dieu proclamée et entendue puisque le carême rime avec le jeune, je crois que le jeune que Dieu préfère pour nous est le jeune ou la privation du jugement, le jeune du mensonge, le jeune de l’égoïsme. Nous sommes vraiment invités à la prendre le chemin de la réconciliation, à nous libérer de la rancune, et à vivre dans la vérité et l’amour.
Prions donc les uns pour les autres, prions pour la santé du pape François, prions pour notre pays le Gabon, afin que l’amour de Dieu et du prochain inspire toutes nos actions.
Que Dieu purifie notre Cœur.