
Textes de méditation : Ac 15, 1-6; Ps 121; Jn 15, 1-8. Bien aimés du Seigneur, les textes proposés à notre méditation ce jour, nous invitent à porter notre regard sur la question de la fidélité et de la foi. En effet dans l’image de la vigne développée par le Christ, nous consentons que la vie du disciple ne peut être fructueuse qu’en étant fermement attaché au Christ. A ce titre la vie du sarment dépend de sa relation à la vigne. En produisant du fruit, il valorise la vigne en la faisant connaître au monde. Dans le cas opposé,il est retiré pour ne pas se nourrir inutilement de la vigne. Ainsi, le verbe demeurer, employé dans le texte vient nous montrer la nécessité de l’Union du sarment à la vigne, ceci dans la fidélité et la confiance, pour persévérer dans l’attachement à la vigne. Cette interpellation de Jésus invite alors tout chrétien sinon tout baptisé à demeurer dans la persévérance et l’attachement en sa personne, afin de pouvoir vaincre le mal du monde et de produire aux yeux du monde des fruits de la bonté de Dieu. Ce fidèle en qui les paroles du Seigneur pénètrent et habitent, a la possibilité d’obtenir de Dieu tout ce qu’il lui demande. Alors chaque baptisé qui s’unit à Jésus, comme des sarments à la vigne, peut se sentir unis à lui dans l’amour et la fidélité. Frères et sœurs, bien aimés, dans le Christ, la question de la tradition ou de nos coutumes ne se pose donc pas comme nécessité à l’Union au Christ, car cette union au Christ est ici régulé par la problématique de la foi et de la fidélité et non de la valeur culturelle ou traditionnelle de nos milieux. C’est donc en la personne de Jésus-Christ que notre foi trouve sa stabilité. Raison pour laquelle nous n’avons pas besoin d’aller tirer ou emprunter à nos coutumes des pratiques qui ne nous aident pas à faire valoir l’identité du Christ. Les talismans, les marmites à l’usage des autres dimensions que celle voulu par Dieu ,ne nous permettront pas de demeurer fidèle à la personne du Christ. Ce que nous avons besoin de faire valoir bien aimés, c’est notre foi en Jésus-Christ, qui montrera notre attachement, notre fidélité. En cette année du jubilé de l’espérance, demandons au Seigneur notre Dieu, par l’intercession de Saint-Joseph, de laisser grandir en nous la foi et de nous aider à demeurer dans l’espérance de la vie sans fin qu’il nous promet.