
C’est dans une chaîne des bennes vertes offertes aux municipalités le 5 août dernier par le Chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema, que le schéma s’est révélé porteur d’un message proche des «Verts» dans un Gabon à coloration verte.
Quelque soit la coloration donnée, le CTRI se conforme à ce jour comme une «Association Politique Inclusive». De fait, rodé comme toute autre association du genre, le CTRI ne fait pas l’impasse de sa vocation à l’environnement sain; il est voué à l’initiative de défendre l’écosystème et soutenir le Gabon qui prône le Vert comme première couleur instituée.
Mais qui sont les «Verts»? Plutôt bien incardinés en Occident, ils représentent une franche population dans le concert des nations dont l’orientation porte sur le développement durable et sur l’humanisme intégral. Leurs outils sont: l’environnement et les équilibres sociaux, pour un mode de vie durable.
Quoiqu’on dise, le CTRI a fait le choix d’une écologie politique tout court en pensant Vert. Car les «Verts» dans l’ensemble, luttent pour la sauvegarde de quatre piliers essentiels: la démocratie, le pacifisme, la justice sociale et tout ce qui est lié à l’environnement comme la santé et le bien-être des gens et des peuples.
Au Gabon, le vert est symbole de la forêt équatoriale qui couvre la majorité du territoire. Ce contexte suffit pour édifier toute personne qui s’interroge sur la portée significative de la couleur verte sur notre bannière. Le Vert semble n’être qu’une couleur, mais elle est la couleur choisie des Gabonais. Naturellement ancrée dans l’expérience et, dirait-on, dans la vision mentale des populations au Gabon, il s’agit de la rehausser presque exagérément telle une couleur de prédilection, parce qu’elle fait la matrice et elle est nourricière comme la forêt qu’elle caractérise, sémillante, intrépide et majestueuse. Dans sa singularité, le vert rend visible la forêt, «une mère intrépide» dont on tire l’essence de la fécondité, et les bénéfices de la fertilité. Cela laisse penser au Jardin (Le Cantique 4, 13-14), symbole de la prospérité, de la fraîcheur et du progrès.
Tout comme à l’époque romantique à la fin du 18ème siècle où le vert était devenu la couleur de la nature, de la santé, de l’hygiène et de l’écologie, le CTRI ancré dans les «Verts», lui confie aujourd’hui la mission de sauver le bien-être des populations dans la cité. D’aucuns diront qu’il est tenace; c’est parce que le vert est censé harmoniser le corps et l’esprit, tous deux parfaitement liés à la nature et suscitant l’espoir et l’optimisme. Toutefois, sa trop commune présence dans la nature ainsi que les bennes vertes dans la cité, qualifient le respect et la protection que les autorités de la Transition au Gabon affichent en priorité pour notre environnement sain et durable.
Par DEA
Une action vraiment salutaire pour les population en manque de sécurité environnementale depuis un temps. On oublie la période où les poubelles jonchaient les rues de la capitale par exemple.