COMPTE RENDU DE LA 2eme JOURNEE DE LA SESSION PASTORALE DIOCESAINE/ Chevelie Niomba Rilewe

La deuxième journée de la session pastorale diocésaine s’est tenue le vendredi 19 septembre
2025, à partir de 17h00 à la paroisse Saint Pierre, toujours en présence d’un grand nombre de
fidèles autour de Son Excellence Monseigneur Jean Patrick IBA-BA, Archevêque
Métropolitain de Libreville. Elle s’est articulée en quatre moments principaux.

I. La prière d’ouverture
À 17h00, le modérateur, l’abbé Raphaël NZE MBINA invitaot la communauté des Sœurs
de Sainte Marie à conduire la prière d’ouverture. La Mère Rose Marie et la Sœur Marie Philippe
ont animé ce moment spirituel avec une forte orientation …
[10:45, 22/09/2025] Padre Serge-Patrick M: COMPTE RENDU DE LA 2eme JOURNEE DE LA SESSION PASTORALE DIOCESAINE/ Chevelie Niomba Rilewe

La deuxième journée de la session pastorale diocésaine s’est tenue le vendredi 19 septembre
2025, à partir de 17h00 à la paroisse Saint Pierre, toujours en présence d’un grand nombre de
fidèles autour de Son Excellence Monseigneur Jean Patrick IBA-BA, Archevêque
Métropolitain de Libreville. Elle s’est articulée en quatre moments principaux.

I. La prière d’ouverture
À 17h00, le modérateur, l’abbé Raphaël NZE MBINA invitaot la communauté des Sœurs
de Sainte Marie à conduire la prière d’ouverture. La Mère Rose Marie et la Sœur Marie Philippe
ont animé ce moment spirituel avec une forte orientation pneumatologique, invoquant l’Esprit
Saint pour éclairer les travaux de cette journée.

II. Lecture du compte rendu de la première journée
Le deuxième moment fut marqué par la lecture du compte rendu de la première journée par
le diacre abbé Blind MAKANA. Ce résumé a rappelé les temps forts de la veille, à savoir
l’allocution d’ouverture de Son Excellence Monseigneur Jean Patrick IBA-BA et la conférence
de l’abbé Pamphile ASSOUMOU, centrée sur le projet pastoral diocésain.

III. La conférence de la Sœur Marie Sidonie OYEMBO
La deuxième conférence de la session a été donnée par la Sœur Marie Sidonie OYEMBO.
Dès l’introduction, elle a salué l’initiative innovante de cette session pastorale et a précisé que
son propos se voulait davantage une méditation qu’une réflexion scientifique.
Son intervention s’est déployée en trois grandes articulations :

  1. Le rôle du sel et de la lumière dans la société gabonaise d’hier et d’aujourd’hui.
    Le sel, denrée alimentaire et remède essentiel, est utilisé aussi bien dans les mets que dans
    les soins.
    La lumière, sous la forme de la torche indigène, a toujours occupé une place importante
    dans les célébrations traditionnelles, notamment ancestrales et mortuaires.
  2. Les paraboles du sel et de la lumière comme lieu théologal.
    Le sel, en tant que signe, invite chaque chrétien à transmettre le « goût de Dieu » dans la
    société. Il appelle à donner saveur et profondeur à l’existence, à modifier les mentalités
    marquées par l’esprit mondain et à préserver la pureté de la foi.
    La lumière, plus particulièrement le soleil qui « éclaire et réchauffe », renvoie à la mission
    du chrétien d’apporter clarté et chaleur dans un contexte métropolitain marqué par la pluralité
    religieuse et la prolifération de croyances diverses.
  3. L’application concrète dans l’Archidiocèse de Libreville.
    Pour l’application concrète des paraboles du sel et de la lumière dans notre archidiocèse, la
    Sœur Marie Sidonie a précisé que celle-ci concerne tous les baptisés, de l’archevêque au plus
    récent chrétien :
    À l’Archevêque, il revient de poursuivre l’écoute attentive de toutes les brebis confiées à
    son soin pastoral.
    Aux prêtres, il revient d’être serviteurs et guides du peuple de Dieu, particulièrement
    attentifs aux personnes fragilisées, blessées par le péché ou découragées.
    Aux religieux et religieuses, il revient d’unir prophétie et charité en dénonçant une société
    dominée par l’intérêt matériel au détriment du bien commun.
    Aux laïcs, il revient de semer l’Évangile dans les familles et dans la société par leur prière
    et leur engagement concret.

En conclusion, la conférencière a insisté sur la finalité de la mission ecclésiale : il ne s’agit
pas de transformer l’Église en organisation humanitaire, mais de permettre que chaque vie
chrétienne se configure au Christ par la contemplation de sa Parole et la participation active à
l’Eucharistie.

IV. La prière des Vêpres
La rencontre s’est conclue par la célébration solennelle de l’office des Vêpres, présidée par
l’abbé Frédéric NTOUTOUME, Chancelier de l’Archidiocèse de Libreville. Il était 19h13mn
lorsqu’il congédiait l’assemblée.

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