
Après le décès du Pape François survenu le lundi de l’octave de Pâques, la tradition de l’église prévoit un conclave réunissant le collège des cardinaux pour le choix, sous la conduite de l’Esprit-Saint, du successeur de Pierre, et Serviteur des serviteurs de Dieu, selon l’expression consacrée par le Pape Grégoire 1er au 6 ème siècle.
Le conclave convoqué dans les jours à venir aura, en nombre, 135 cardinaux électeurs, c’est-à-dire tous « papables ». Le choix guidé par l’ Esprit Saint portera l’un d’eux au sommet de l’église apostolique comme Pasteur.
D’aucuns se posent la question de savoir si, entre autres, le continent africain aura une opportunité d’un de ses fils pape! Cette question fait couler beaucoup d’encre et de salive et bon nombre de médias en font écho. Elle peut s’entendre en profane de l’église catholique. Car la réalité est beaucoup plus complexe.
En effet, la papauté obéit à des exigences bien plus compliquées, du fait de son universalité ainsi que du dogme. Aussi, le Pape, fut-il d’un continent, acte au plus profond du dogme et de sa catholicité, entendons de son universalité. Il est moins pape d’un continent que pour toute l’Eglise de Dieu.
Ceci étant, il y a tout lieu de comprendre que dans l’histoire de la papauté, ceux du continent africain y ont été présents, en l’occurrence :
Emmanuel Namboni Victor 1er (pape 189 à 199) 14e pape;
Miltiade (311 à 314) 32e pape;
Gélase 1er ( 492 à 496 ) 42e pape;
Tous issus de l’Afrique du nord, l’église nous apprend qu’ils ont vécu, chacun à son temps, la mesure du salut divin dans la guidance des âmes.
DEA.