La campagne qui se profile à l’horizon donne à penser que les dés sont jetés, au regard des soutiens incontournables des candidats déclarés à l’élection présidentielle du 12 avril 2025.
Le Gabon, au sortir de la Transition, ne s’engage pas dans des eaux sombres d’un lac volcanique, sinon il se lance sur la côte suave de l’atlantique éprise de liberté pour initier une habitude du vote démocratique.
A cet effet, les portes restent ouvertes, tous à l’école de la démocratie où la voix d’autorité de chaque citoyen compte. Mais la formation peut s’avérer utile dans le but notamment d’éclairer les électeurs quant au bon choix.
D’aucuns focalisent l’attention sur les déclarations de soutien, ce que font les multiples associations depuis toujours. Mas beaucoup pensent aussi qu’il est nécessaire de comprendre pour guider les compatriotes vers les rudiments des projets de société des candidats. Très souvent exigent, le geste apporte un plus dans l’esprit de responsabilité.
L’initiative avérée par exemple dans les milieux syndicalistes montre à suffisance que l’heureuse déclaration de soutien n’est pas gravée dans l’isoloir, parce que jusqu’à la dernière minute la concurrence est rude et sensible. Encore faut-il que les projets de société fassent l’objet de proposition et de précision à un moment donné. Les syndicalistes posent la question du savoir-faire entre les conditions de travail et l’amélioration des conditions de vie. Les citoyens électeurs ont eux, toujours le choix de l’évaluation. Parce que la racine du soutien part de la compréhension du projet de société présenté par le candidat. Il faut dire que le centre d’intérêt pour l’électeur est la solution à ses modestes besoins existentiels, avant même d’être ceux de la Nation.
Ainsi, plutôt que de tendre vers des soutiens orientés, l’objectif serait qu’en appréciant chaque projet des candidats en lice, les repères soient fixés s’ils répondent en faveur de nos états de besoins, en complément de la Nation.
De quoi a-t- on besoin?
Les préoccupations majeures des populations sont connues: la route et le transport, l’énergie et l’eau, l’éducation et l’emploi, la santé et la vie chère ainsi que la justice sociale. Dès lors, que proposent les candidats sur ces axes en qualité, en quantité et en coût? La campagne électorale est ce moment privilégié pour apporter des éléments de réponse, pour que ce qui nous préoccupe et nous convient le mieux soit mis entre les mains du magistère.
Faire un choix éclairé n’est donc pas seulement l’affaire du candidat, mais avant tout de la collectivité qui assume en cristallisant le bien-être de la société et l’avenir de la Nation.
DEA