
Frères et sœurs bien-aimés, au moment où cette année 2025, nous commençons le temps du carême, le Saint-Père est à l’hôpital, on dirait : « il est en train de prendre les forces ». Mais comme à chaque année, il nous a laissé une lettre. A chaque année, y a une lettre écrite à l’ouverture du temps du carême et ce soir, je vais la lire en résumé.
Le message de ce soir a pour thème: Marchons ensemble dans l’espérance !
Frères et sœurs bien – aimés,
L’Église mère et maitresse nous invite à préparer nos cœurs et à nous ouvrir à la grâce de Dieu pour que nous puissions célébrer dans la vérité et la joie le triomphe pascal du Christ Seigneur sur le péché et sur la mort.
A l’occasion de ce carême, enrichi par la grâce de l’année jubilaire, le Pape François nous offre quelques réflexions sur le thème qu’il a choisi. C’est-à-dire : marcher ensemble dans l’espérance et il nous fait découvrir les appels à la conversion de la miséricorde de Dieu adresse à tous en tant qu’individu et en tant que communauté.
Le premier appel que le Pape nous lance, c’est l’appel de marcher. Une marche qui nous fait sortir de l’esclavage du péché et nous fait entrer dans la liberté des enfants de Dieu.
Dans la vie, frères et sœurs, nous sommes tous des pèlerins, nous sommes en marche, nous sommes des voyageurs. La logique du jubilé, pèlerins de l’espérance, nous rappelle le long voyage du peuple Israël vers la terre promise. Une marche difficile de l’esclavage à la liberté, une marche voulue et guidée par le Seigneur qui aime son peuple et lui est toujours fidèle.
Oui, mon frère, ma sœur lève – toi et marche. Il ne faut pas rester au bord du chemin, il ne faut pas que le péché nous laisse au bord du chemin. Pour cela, nous ne devons pas justifier notre péché. Les temps modernes parfois nous appels à justifier notre péché et à nous complaire dans le péché ou alors à brandir le péché comme un drapeau. Le péché est un mal et c’est Dieu qui nous dit ce qui est mal et ce qui est bien. Dieu nous invite à combattre le péché pour pouvoir vivre dans la grâce de notre baptême.
Le temps du carême nous permet de renouveler notre ferme engagement de marcher sur les chemins de libération, d’expiation de péché et manque de dignité.
Le second appel que le Pape nous fait, c’est un appel à la conversion ; la conversion vers la synodalité, qui veut dire marcher ensemble, être synodal telle est la vocation de l’Eglise.
Les chrétiens sont appelés à faire route ensemble, jamais comme des voyageurs solitaires. L’Esprit – Saint nous pousse à sortir de nous-mêmes, pour aller vers Dieu et vers nos frères et sœurs, et à ne jamais nous renfermer sur nous-mêmes. Marcher ensemble c’est être des tisseurs d’unités à partir de notre commune dignité d’enfant de Dieu. C’est avancer côte à côte, sans piétiner ni dominer l’autre, sans nourrir d’envie, ni d’hypocrisie, sans laisser quiconque à la traine ou se sentir exclus. Allons dans la même direction vers le même rythme en nous écoutants les uns les autres avec patience et amour. Cela, frères et sœurs, est pour nous un défi. Un défi pour nos communautés de travailler ensemble : évêques, prêtres, personnes consacrées et laïcs ; tous, au service du royaume de Dieu.
Si nous avons une attitude d’accueil, avec des gestes concrets envers ceux qui nous approchent et ceux qui nous sont loin ; cela veut dire que nous sommes en chemin, nous marchons et nous marchons ensemble.
Le troisième appel c’est l’appel à la conversion, mais cette conversion est celle de l’espérance. C’est-à-dire : la confiance en Dieu et en sa grande promesse qui est la vie éternelle. La vie éternelle qui commence déjà ici-bas et qui aura son plein accomplissement lorsque nous verrons Dieu face à face.
Ce chemin, frères et sœurs nous le faisons ensemble dans l’espérance d’une promesse. Que l’espérance qui ne déçoit pas.
Le message central du jubilé doit être pour nous comme un joug pour le chemin du carême vers la victoire de Paques. Comme nous l’a annoncé le Pape Benoit 16, : l’être humain a besoin de l’amour inconditionnel, il a besoin de la certitude qui lui fait dire, ni la mort, ni la vie, ni les esprits, ni les puissances, ni les prisons, ni l’avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abimes, ni aucunes autres créatures rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ.
Jésus notre amour et notre espérance, est ressuscité. il vit et règne glorieusement. La mort a été transformée en victoire et c’est là que réside la foi, la grande promesse et l’espérance chrétien de la résurrection du Christ notre Seigneur.
Le Pape termine avec les paroles : frères et sœurs bien-aimé grâce à l’amour de notre Dieu en Jésus-Christ, nous sommes gardés dans l’espérance qui ne déçoit pas. L’Esperance est l’encre de l’âme sur et indéfectible. C’est en elle que l’Église prie pour que toutes les âmes soient sauvées et elles attendent d’être dans la gloire du Seigneur, unis au Christ par son Église.
Que la Vierge Marie, Mère de l’espérance intercède pour nous et nous accompagne sur le chemin du carême.