
Il ne suffit pas seulement de le dire, il faut bien croire et reconnaitre que le 30 août 2023 reste une date indéfectible dans la raison d’État au Gabon, suite au coup de libération engagé par les militaires, ceux-là qui ont pris le gage du changement véritable de régime politique gabonais en prenant le pouvoir, en se positionnant au sommet de l’Etat et, sans effusion de sang, en reconstituant le puzzle de la Nation dans un équilibre communautaire. C’est ceux-là, les militaires, qui ont risqué vraiment leur vie ce jour-là; ce sont les officiers du CTRI, à qui le mérite revient d’avoir réussi la transition à la fois sécuritaire, politique et socio-économique. Hommage leur soit rendu au soir de la Transition, au bénéfice de l’oeuvre démocratique servie à la République Gabonaise. De surcroît, leur retour aux casernes n’est que bénéfique pour les populations qui croient en eux, tels des pères et mères de familles, soucieux de démontrer le destin responsable du pays.Hommage leur soit rendu pour le sens de l’organisation, la promptitude à la programmation et pour le respect du chronogramme élaboré. Jamais dans nos terres africaines un calendrier politique n’aurait été aussi fructueux en ressources, en discipline, en actions et par bonne volonté. Ce qui laisse croire un moment que les politiques ont échoué là où les militaires ont réussi.Hommage leur soit rendu pour que, dans l’avenir garanti par les institutions sécurisées, ils soient des modèles et fidèles conseillers de la jeunesse avide d’expérience et du savoir-faire. Effectivement, les militaires ont su revigorer l’essence même de la culture gabonaise en ciblant les maux et tenter de résorber l’essentiel. Ceux qui avaient pris d’assaut le pouvoir, avec la conscience que cela pouvait leur coûter leur vie et qui n’ont pas fui, nous apprennent que l’avenir est une épreuve de courage, qui consiste aussi à dépasser les clivages. C’est une bonne école pour la République. Seule l’action compte, et ils ont agi ; Ils n’ont pas retourné leur veste en se comportant en militaires baïonnettes, et c’est grâce à la vertu de leur action que le pays fait aujourd’hui école: le Gabon est devenu un pays modèle de démocratie, un pays où la Transition démocratique est bien réelle. Avec les élections présidentielles du 12 avril 2025, il est tout lieu de saluer le tournant historique de la démocratie inclusive insufflée par les militaires au pouvoir. Il s’agit d’une bonne adresse et une orientation de la politique qui incombe à notre jeune nation gabonaise. Par l’exemple des militaires, que la jeunesse agisse, au lieu des pirouettes langagières qui n’apporteront rien aux gabonais. DEA