
Ne laissez pas les réactions instinctives guider votre communication. Semez toujours l’espérance, même si c’est difficile, même si cela coûte, même si cela semble ne pas porter de fruits.
Essayez de pratiquer une communication qui sache guérir les blessures de notre humanité.
Faites place à la confiance du cœur qui, comme une fleur fragile mais résistante, résiste aux tempêtes de la vie et s’épanouit dans les endroits les plus inattendus : l’espérance des mères qui prient chaque jour pour voir revenir leurs enfants des tranchées d’un conflit ; l’espérance des pères qui émigrent au milieu de mille risques et vicissitudes à la recherche d’un avenir meilleur ; l’espérance des enfants qui parviennent à jouer, à sourire et à croire en la vie même au milieu des décombres des guerres et dans les rues pauvres des favelas.
Soyez les témoins et les promoteurs d’une communication non hostile, diffusant une culture de l’attention, construisant des ponts et transperçant les murs visibles et invisibles de notre époque.
Racontez des histoires pleines d’espérance, en prenant à cœur notre destin commun et en écrivant ensemble l’histoire de notre avenir.
Tout cela, vous pouvez et nous pouvons le faire avec la grâce de Dieu que le Jubilé nous aide à recevoir en abondance. Je prie pour cela et je bénis chacun d’entre vous ainsi que votre travail.
Rome, Saint-Jean-de-Latran, 24 janvier 2025, Mémoire de saint François de Sales
François
[1] «La pace come ricerca del volto», in Omelie e scritti quaresimali, Molfetta 1994, 317.
[2] Georges Bernanos, La liberté, pour quoi faire, Paris 1995.
[3] Sermon « L’instinct du tambour-major », 4 février 1968.
Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana