L’AFCG forme 40 relais communautaires dans la lutte contre le sida

L’Association des femmes catholiques du Gabon (AFCG) a organisé en début du mois, à la maison Libermann de Libreville, une formation basée sur l’observance, les soins

et traitements auprès des enfants infectés par le VIH dans la commune de Libreville. La formation visait une quarantaine de relais communautaires et accompagnateurs de

cette association, le but étant d’appuyer les autorités sur l’observance, les soins et les traitements auprès des enfants séropositifs de la commune de Libreville.

Dispensée par la psychologue Isabelle berthe bongo du centre de traitement ambulatoire (CtA) du centre hospitalier universitaire (ChUL) de Libreville, l’objectif principal de cette rencontre était de

contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des enfants infectés par le VIh/sida dans la commune de Libreville. Autres objectifs visés, former ces femmes à la prise en charge psychosociale des enfants

infectés par le VIh/sida et leurs familles à domicile, familiariser les 40 relais aux besoins spécifiques des enfants infectés, aux techniques de communication pour obtenir l’adhésion thérapeutique.

Partant du fait que les volontaires et accompagnateurs sont de plus en plus importants dans la chaîne de traitement de la pandémie et qu’ils ont ainsi le devoir de faciliter la communication entre les professionnels de santé et les patients d’une part, entre la famille, les structures de prise en charge et les patients d’autre part, la formatrice s’est donc appuyée sur des concepts tels que la douleur des personnes vivant avec le VIh (PVVIh), les principes de l’aide à leur apporter, les différentes composantes de la prise en charge psychologique et sociale. Par ailleurs, la psychologue a fait une analyse des facteurs de vulnérabilité des malades avant de donner les principes généraux ou règles essentielles de l’accompagnement psychosocial.

Recommandations Au terme des travaux, les femmes catholiques ont émis plusieurs recommandations. A l’endroit de la conférence épiscopale du Gabon, d’une part, elles attendent la facilitation de l’extension de l’AFCg dans tous les diocèses du Gabon, conformément aux recommandations de la 6ème Assemblée plénière de l’ACeRAC, tenue à Malabo (guinée équatoriale) en 2002 et tiennent à la redynamisation des commissions de travail pour plus d’efficacité et d’autre part, elles veulent donner des orientations pastorales favorisant la mise en œuvre du plan d’action de l’AFCg. A l’endroit de leur association, elles comptent améliorer la gouvernance de l’AFCg par l’élaboration de la base de don-

nées des membres des Cellules paroissiales, l’établissement d’une carte de membre per-

mettant de distinguer les membres actif des membres sympathisants, l’établissement d’un tableau de cotisation des membres actifs pour une plus grande lisibilité, l’élaboration d’un plan de communication interne en vue d’une meilleure circulation

de l’information au sein de l’organisation, la transmission des compte-rendu mensuels des cellules paroissiales vers le bureau de la Coordination et enfin encourager l’adhésion massive des membres fondateurs à la Coopérative d’épargne et de Crédit des femmes catholiques.

Au niveau de l’œcuménisme, elles entendent célébrer, à partir de cette année 2013, la Journée Mondiale de Prière, le 1er vendredi du mois de mars de chaque année, en collaboration avec l’Union chrétienne des femmes de l’église évangélique du Gabon (UCFeeg) et consolider les liens de partenariat entre l’AFCg et l’UCFeeg, notamment en matière de renforcement des capacités des femmes dans divers domaines.

Par J-C.N

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