Si la date du 30 août 2023 a suscité beaucoup d’espoirs , la persistance des mauvaises habitudes dans nos administrations publiques déçoit et irrite encore plus d’un.
Ce n’est pas une fausse nouvelle : le service public continue à s’offrir à la tête du client. Le même régime des privilèges et des passes-droits s’éternise. Que vous alliez à l’hôpital, au commissariat, à la mairie ou dans une quelconque administration pour un service donné, avoir une connaissance devant est avantageux. Cela vous épargne , par exemple, les numéros et les longues files d’attente. Pas besoin de vous déranger aux heures à risque. Un coup de fil suffit et vous pouvez tranquillement faire votre grasse matinée chez vous. Le cas échéant, si vous êtes nés sous la bonne étoile, le service administratif en question peut vous être servi au lit !
Levé à 4h 30 du matin et arrivé sur les lieux de l’enrôlement en vue de l’obtention d’un NIP (numéro d’identification personnel) à 5h 45, vous verrez des compatriotes arrivés à 8h ou à 9h et être satisfaits avant vous. On ne respecte pas l’ordre d’arrivée lorsqu’on est parent, ami et connaissance d’un tel ou d’un tel autre .
Et si notre administration était un grand corps malade ? Les vices et les varioles de notre société semblent résister encore aux produits détergents et désinfectant du CTRI. Mais, pour combien de temps encore ? Wait and see comme on dit dans le commonwealth !
Par Edmond Dominique EPOMA NGADI