Méditation des textes du mercredi de la 22e Semaine années paires

Textes de méditation 1 Co 3, 1-9; Ps 32; Lc 4, 38-44.

Bien-aimés les textes de notre méditation nous invitent à comprendre que le serviteur, sinon l’envoyer, ne peut se contenter d’avoir servi d’un petit groupe, d’où la nécessité d’aller dans tous les coins pour proclamer la Bonne Nouvelle. Aussi, il nous faut comprendre que pour les personnes auxquelles nous nous adressons, nous n’avons pas besoin d’utiliser un langage autre que celui qui nous est proposé pour transmettre la bonne nouvelle. En effet, Jésus, après avoir enseigné et expulsé le démon à la synagogue, va à la maison de Pierre et là il vient au secours de sa belle-mère, et soigne les autres malades. Cependant, il ne se contente pas de rester là pour satisfaire seulement ce petit nombre de personnes. Il prend ses distances pour qu’il ne soit pas attaché à ce groupe, sinon pour qu’il ne se laisse pas emporter par la priorité de ce groupe de personnes. Il se met à l’écart pour avoir la possibilité d’aller au loin, aller au loin pour élargir les horizons de la rencontre avec les personnes à qui il faut transmettre cette bonne nouvelle. Jésus sort de la maison et il se met à l’écart, il le dis bien, il faut que j’aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la bonne nouvelle du règne de Dieu; comme pour nous dire que l’envoyer doit porter aux autres cités, aux autres coins du monde, sinon du village la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Ne pas se contenter de tout le plaisir que nous rencontrons dans une ville dans une paroisse, tous les avantages que nous pouvons avoir ne doivent point être pour le prêtre, pour le serviteur, la fin de sa course, la fin de sa mission comme enseignant, comme porteur de la bonne nouvelle. Il faut aller au loin, accepter de laisser tous les privilèges, pour aller vers des horizons nouveaux sans être sûr que là où nous partons nous pouvons avoir un privilège, mais être sûr seulement que nous partons pour annoncer à ces hommes cette Bonne Nouvelle du salut. Dans cette situation chaque ouvrier pourrait donc élever la voix, pour dire Seigneur donne-moi le courage de me séparer de ce que j’ai trouvé comme joie pour continuer à aller là où tu veux que j’aille annoncer la bonne nouvelle, laisse-moi Seigneur marcher sans pourtant m’attarder en chemin, que ta grâce sois mon réconfort!!! Aller à la rencontre des peuples pour annoncer la bonne nouvelle, c’est en fait partir pour inviter ce peuple à se réjouir de la présence de Dieu, de la manifestation de l’amour de Dieu dans leur vie. Pour porter cette Bonne nouvelle, nous n’avons pas besoin d’un langage supra humain, nous avons juste besoin de transmettre dans la simplicité ce qui doit être transmis. Nous n’avons pas besoin des discours des savants comme nous le montre Saint-Paul, il nous faut consolider d’abord la vie des fidèles dans l’unité en la personne du Christ, lui qui nous rassemble tous. En fin, susciter en chacun le désir du détachement des réalités terrestres pour nous attacher aux réalités célestes, donc la dimension spirituelle. En cette marche vers les réalités du ciel, invoquons Saint-Joseph de nous aider à marcher comme lui, dans la recherche de Dieu seul et non dans la recherche des volontés personnelles, qu’il nous aide à nous abandonner dans la confiance de Dieu comme lui.

Abbe Alain MOUANGA, recteur du sanctuaire Notre-Dame des trois Épis de l’équateur à Sindara

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