
Mardi de la 2ème Semaine du Temps de l’Avent/ Abbé Priscil NSOME MBEGHA
Pour notre méditation aujourd’hui, nous nous intéresserons au livre du Prophète Isaïe, singulièrement au verset 2 du chapitre 40, où ce dernier annonce les sources de la joie de son peuple notamment le pardon de ses fautes : « Parlez au cœur de Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes » (Is 40, 2).
En effet, le prophète Isaïe annonce le pardon des fautes du peuple de Dieu : « Que son crime est expié ». Cela signifie que Dieu leur est si gracieux qu’il ne veut pas les traiter avec la plus grande sévérité. Ces mots attribuent donc la raison de la joie et de l’espérance. Car, en tant que médecin pour guérir les maladies, il faut d’abord éliminer les causes dont les maladies proviennent. C’est ainsi le Seigneur s’occupe de nous.
Les fléaux par lesquels il nous châtie procèdent de nos péchés. Par conséquent, pour qu’il cesse de frapper, il doit d’abord nous pardonner. C’est pourquoi, il dit qu’il y aura une fin des punitions, parce qu’il n’impute plus le péché. Pourtant, nous devons maintenir ce principe, que Dieu cesse d’infliger un châtiment quand il est apaisé, de sorte que le pardon et le pardon des péchés viennent toujours en premier lieu, comme cause.
La grande question est pourquoi Dieu peut du jour au lendemain pardonner son peuple ? La réponse est simple : c’est l’amour qu’il a envers chacun. Dieu aime tellement son peuple qu’il ne le frappe jamais à la mesure de ses fautes ou crimes. Et mieux encore, son amour chacun lui donne de ne pas demeurer longtemps dans la colère.
On comprend ainsi que l’amour de Dieu envers son peuple est le motif du pardon qu’il lui accorde à chaque fois. Mieux encore, les troubles sont supprimés dans l’amour, lorsque le péché est pardonné.
Ainsi prions le Seigneur pour que nous sachions tirer profit de son amour et de son pardon. Que le Saint-Esprit nous aide à accomplir notre mission avec joie.