Ref:2 S 7, 1-5.8b-12.14a.16 Ps 88 (89), 2-3, 4-5, 27.29
Lc 1, 67-79
Pour notre méditation aujourd’hui, nous nous intéresserons au deuxième livre de Samuel, singulièrement au verset 2 du chapitre 7, où l’auteur met en lumière le souci d’offrir à Dieu un lieu digne : « Le roi dit alors au prophète Nathan : « Regarde ! J’habite dans une maison de cèdre, et l’arche de Dieu habite sous un abri de toile ! » » (2 S 7, 2)
En effet, le roi David regarde son palais et le compare avec l’arche où Dieu avait. En effet, le palais qu’Hiram avait envoyé des hommes et des matériaux pour construire à Jérusalem était terminé. C’était magnifique pour cela, il y a, bien qu’entièrement fait de bois : les maisons des pays chauds n’étant pas obligées de posséder la solidité et l’épaisseur des murs qui sont nécessaires pour les habitations des régions exposées à la pluie et au froid. Le cèdre était un bois rare, précieux et durable. L’élégance et la splendeur de sa propre demeure royale, contrastées avec le tabernacle mesquin et temporaire dans lequel l’arche de Dieu était placée, affligea l’esprit pieux de David.
Il lui semblait qu’il fallait maintenant prévoir pour les ordonnances de la religion nationale une autre disposition que celle qui existait jusqu’ici. Il a estimé que si un sanctuaire mobile aurait pu se comporter avec la vie migratoire des Hébreux dans le désert, il était tout à fait inadapté à leur état de société sédentaire. Par conséquent, il a proposé d’ériger, non seulement un édifice plus permanent, mais un édifice caractérisé par toute la splendeur extérieure et le style somptueux de décorations que la richesse et l’art pourraient fournir.
Qu’est-ce qui motive cette réflexion du roi David ? C’est le souci d’offrir au Seigneur un lieu de prière digne et une habitation saine (et sainte) qui pousse David à se questionner. David ne pense pas aux ressources, ni aux hommes pour la réalisation de cette œuvre, il désire juste construire une demeure à Dieu.
On comprend ainsi que nous devons travailler pour offrir au Seigneur une maison où il serait s’installer confortablement. La nativité du Seigneur arrive à grands pas, est-ce que nous pouvons dire que nos cœurs sont des demeures dignes pour que le Seigneur pose sa tente ?
Ainsi prions le Seigneur, pour que nous sachions toujours nous soucier de ses affaires et du culte à lui offrir. Que le Saint-Esprit nous inspire toujours des actions justes. Abbé Priscil