Méditation du mercredi de la 5e semaine de carême

Textes de méditation Dn 3,14-20.91-92.95; CT de Dn 3,52; Jn 8,31-42.

Frères et sœurs, bien-aimés, les textes proposés à notre méditation, nous invitent à porter notre regard sur la question de la liberté dans la foi et l’esclavage au service de l’incrédulité. S’adressant aux Juifs qui montrent qu’ils croient à ses enseignements, Jésus invite chacun à demeurer dans la vérité qui délivre l’homme de l’esclavage du péché. En ce sens, il montre que demeurer dans le péché c’est demeurer hors de la demeure de Dieu, sinon demeuré loin de la grâce de Dieu, de la bonté de Dieu. Il faut donc accepter de vivre loin du péché pour être dans sa maison. Celui qui vit dans la maison est loin du péché nous montre Jésus. Cette liberté ne s’acquiert pas par le lien du sang ou par le lien de la religion, elle s’acquiert dans la fidélité en croyant à celui qui nous appelle. Le discours de Jésus à l’endroit de ses Juifs, montre qu’ils croient sans véritablement croire. C’est une foi qui n’est pas enraciné sur l’objet de la foi qu’est Jésus ici. Se réclamant d’être fils d’Abraham leurs actions et leurs comportements sont ici condamnés par Jésus, qui montre que la foi d’Abraham est la foi du fidèle qui croit et s’abandonne à son créateur. C’est donc en raison de leur foi qui ne tient pas sur le roc qu’ils restent esclave de leurs erreurs et de leur aveuglement. Contrairement à eux, la vraie foi des enfants d’Abraham s’exprime dans l’attitude d’ Azarias Misaël Ananias. Ils sont ici la figure de la liberté dans la foi. Car au cœur de la menace de mort, ils restent fermement attaché à leur foi, leur foi qui est l’héritage de leurs pères, l’héritage et la fierté d’Israël. Cette attitude fidèle qui interpelle chacun de nous au plus profond de lui-même, sur ce qu’il aurait fait ou ce qu’il ferait dans une telle situation. la – où les générations actuelles sont prêtes à vendre ou à se laisser spolier de leur bien pour un peu d’or et d’argent, les vrais fils d’Israël nous invitent à tenir fermement dans la fidélité de notre foi. Ainsi aucune torture, aucune menace ne pourrait nous empêcher de chanter librement et joyeusement les louanges du Seigneur, le glorifier, le louer, l’acclamer au plus profond de nous-mêmes dans nos épreuves,dans nos difficultés. Cela reste pour celui qui croit la marque de son engagement, de sa détermination. Puisse le Seigneur, en cette marche vers les solennités Pascal, nous aider à nourrir notre foi et à y vivre en vérité. Abbé Alain Mouanga

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *