Méditation du samedi , XVème semaine du Temps Ordinaire “B”, Année paire

Textes de méditation : 1ère lecture : 1 Corinthiens 4, 6b-15 ; Graduel : Ps 144 ; Évangile : Luc 6,1-5
Bien-aimés du Seigneur,
Paix et joie,
“Pourquoi faites-vous ce qui n’est permis le jour du Sabbat ?”
Dans l’évangile, Luc nous décrit la controverse entre Jésus et les pharisiens sur
l’observance des lois et règles laissées par les anciens. Dans nos sociétés de nos jours,
nous ne sommes pas loin de ces controverses sociale, culturelle et disons même
religieuse.
Aujourd’hui, comme dans notre texte du jour, l’objet de la contradiction réside
dans le fait que les disciples de Jésus auraient violé le repos du sabbat en
cueillant quelques épis dans les champs en les mangeant après les avoir froissés de
leurs mains.
Aux yeux des pharisiens, cet acte de cueillir les épis un jour de sabbat pour les manger
constitue un travail, donc une violation du repos sabbatique.
Ils ne comprennent pas que le plus important ce n’est pas le repos du sabbat en lui-même, mais le bien de l’homme. C’est ce que vient prôner Jésus pour le Royaume
nouveau dont la mission lui a été confié par son Père et le notre aussi.
Bien-aimés du Seigneur, chercher et trouver à manger quand on a faim ne peut pas
être considéré comme une violation de la loi divine. Pour Dieu, le bien de l’être humain
est primordial et constitue la source du l’harmonie dans la société et une satisfaction
nécessaire pour la vie humaine.
Car Dieu n’a pas créé l’homme pour le malheur, mais pour le bonheur. Voilà pourquoi,
nous ne devons pas être des obstacles au bien et à l’épanouissement des autres.
Bien au contraire, nous devons promouvoir pour nos sœurs et frères en humanité que
du bien et mieux être.
C’est dans la même optique d’idée que Saint Paul se lance et nous enseigne dans la
première lecture. Lui, Apollos et bien d’autres apôtres se sont dépensés sans compter
pour que les corinthiens connaissent, rencontrent et vivent sous la grâce du Seigneur.
De la sorte, cela ne doit pas être objet d’orgueil des corinthiens mais ils doivent, tout
comme nous de la grâce qui le créateur nous a accordé.
D’où la question que Paul pose à chacun : qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si ce que tu
as, tu l’as reçu pourquoi t’en orgueillir si tu n’en es pas l’auteur ?
En fait, notre foi chrétienne n’est rien d’autre qu’un don de l’amour incommensurable
que nous recevons du Seigneur. Et ce don du Seigneur nous l’avons à le mettre
humblement au service des autres pour qu’ils expérimentent eux-aussi les bontés du
Seigneur.
Prions les uns pour les autres pour que le Créateur poursuis son œuvre en nous
donnons les grâce dont chacun de nous a besoin pour le bien de l’humanité.
Paix et joie du Seigneur !
Chrislain Bienvenue BINTSITOU, Spiritain

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *