Mercredi de la 23e semaine, années paires

textes de méditation 1 Co 7, 25-31; Ps 44; Lc 6, 20-26.

Frères et sœurs, bien-aimés, les textes de méditation de ce jour nous invitent à rentrer dans l’univers des Béatitudes d’une part, mais aussi dans la perception du célibat et du non célibat. Dans un monde où la lutte interne et externe dans la vie de l’homme traduit sa réussite ou son échec, il serait difficile de comprendre la proclamation des Béatitudes énoncé dans l’Évangile de Saint-Luc. comment comprendre Jésus qui déclare heureux les pauvres, alors que la pauvreté dans ce monde est synonyme d’exclusion de la société, sinon du mépris de l’homme et de sa dignité. Comment comprendre Jésus qui met en valeur la pauvreté et mettre au mépris la richesse sinon les avoirs? Comme sur un tableau, Saint-Luc nous présente les Béatitudes comme étant la clé du Royaume des Cieux, et leur opposés comme le poison qui empêcherait d’y entrer. En se penchant sur le tableau peint par l’évangéliste, nous pouvons trouver la réponse à notre questionnement. En ce sens, pour entrer dans le Royaume des Cieux, il faut opter pour une pauvreté, qui ne se caractérise pas par l’absence des avoirs, de l’argent, du matériel, mais une pauvreté qui se traduit par le dépouillement intérieur, l’abandon dans le Seigneur. Avoir faim pour être rassasié signifie donc avoir l’attention pour les autres, avoir de la compassion pour les autres. Afin d’ouvrir de façon personnelle la porte pour rentrer dans le Royaume des Cieux, pour entrer au paradis. Alors se conformer ou, se contenter des biens de ce monde en ignorant les autres, en méprisant les autres à cause de ce que nous pouvons avoir comme avantage, comme richesse comme grandeur aux yeux du monde, enfermé notre cœur dans tout cela serait pour tout homme qui se livrerait à cet exercice fermer de façon volontaire la porte qui mène au ciel. Une porte qui mène et donne accès à la vie éternelle. C’est dans cette compréhension des Béatitudes, que chacun peut arriver à adhérer à l’affirmation de Saint-Paul, qui invite à la vie du célibat non pas comme une obligation mais un choix de vie. Une volonté, un engagement libre pour se donner à Dieu. Ceci dans la disponibilité d’écoute et de confiance. Avec Saint-Joseph implorant la grâce de Dieu sur nous, pour apprendre à écouter et faire confiance à Dieu qui nous parle par son Esprit Saint, de nous aider à être docile à l’Esprit Saint.

Abbé Alain MOUANDA Recteur du Sanctuaire Notre-Dame de trois Épis de l’Équateur de Sindara

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