
Texte de méditation Jb 9, 1-12.14-16;Ps 87 ;Lc 9, 57-62.
Bien-aimé l’église Notre Mère nos invite, en ce jour, à célébrer la mémoire des Saints anges gardiens, à la suite du 29 septembre où nous célébrions les Saints archanges. Par cette célébration, nous sommes invités à nos souvenirs que nous avons chacun de nous un ange, et que la particularité de cet anges est qu’il chante la gloire de Dieu. C’est dans cette dynamique de louange que tout homme est invité à continuer cette louange divine, à chanter pour Dieu de tout son être. Cette fête, sinon cette mémoire, nous aide également à comprendre la fonction des anges auprès des hommes. Cette fonction est d’assurer une présence fraternelle auprès de l’homme que nous sommes. Les saintes écritures nous disent bien à-propos que Dieu envoie ses anges pour nous garder. Et les textes, qui nous sont proposés pour la méditation de ce jour, nous invitent non seulement à comprendre que l’on doit suivre le Christ de façon radicale, du moins dans la confiance absolue, et aussi quand dépit des drames que l’on est appelé à vivre,l’homme doit chanter la louange du Seigneur en reconnaissance la grandeur du Seigneur et la petitesse de l’être faible qu’est l’homme. Dans l’Évangile, Saint-Luc nous rapporte la rencontre de Jésus avec trois personnes, et nous montre combien de fois il est difficile de suivre Jésus tout en tenant compte des conditions personnelles, sinon des avantages humains. En effet, il est difficiles de suivre Jésus si l’on se préoccupe de sa famille de ses amis et du bien-être, pour dire de l’avenir. Les réponses que Jésus donne à chacune de ces personnes peuvent être pour certains d’entre nous un frein sur cette voie, un frein pour répondre à son invitation: suis-moi. Oui bien aimé si l’on est très préoccupé pour ses parents, pour ses amis nous comprenons très bien qu’on ne pourra se détacher pour servir librement le Christ. Si on est préoccupé par les questions du lendemain, qu’est-ce que je vais devenir demain? qu’est-ce que je vais pouvoir bien faire etc, évidemment cela sera un frein pour nous. Jésus dit les renards ont des terriers mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête, donc il n’a pas quelque chose qui lui est propre il n’a rien, si ce n’est que la grâce qu’il peut donner. En outre, malgré la souffrance, malgré le manque de bien au manque de satisfaction, l’homme face à Dieu doit pouvoir chanter ses louanges, proclamer la grandeur de Dieu, comme nous le présente l’auteur du livre Job dans la première lecture. Proclamer la grandeur de Dieu et reconnaître que l’on est soi-même un être faible, un être si on peut dire qui demeure devant Dieu insignifiant, non pas dans la négation, mais pour montrer que entre Dieu et l’homme le fossé est immense dans la comparaison. Et aussi montrer que l’homme doit pouvoir compter sur celui qui est plus grand et espérer qu’il puisse toujours lui venir en aide dans ses faiblesses, dans ses difficultés. Que ma prière parvienne jusqu’à toi Seigneur,nous dit le psalmiste, que la prière de l’homme parvienne jusqu’auprès du Seigneur afin d’espérer d’être secouru dans nos difficultés. Implorant donc Saint-Joseph de nous faire rentrer à son école de confiance et d’écoute de la Parole de Dieu. Qu’il nous aide à faire confiance à nos anges gardiens, qui nous montrent le chemin de Dieu et qui devant la face de Dieu chantent sans cesse sa louange. Que Saint-Joseph nous aide à vivre dans la confiance totale de la présence divine qui est auprès de nous. Abbé Alain MOUANDA Recteur du Sanctuaire Notre-Dame des trois Épis de l’Équateur de Sindara