Récollection des prêtres de l’archidiocèse de Libreville à Lambaréné

Comme il est de tradition le mois de mai de chaque donne aux prêtres et diacres de vivre une rencontre spirituelle avec le Père archevêque dans une des paroisses de la ville de Lambaréné, capitale de la province du Moyen-Ogooué qui fait parti intégrante de l’archidiocèse de libreville. Du lundi 5 mai au mercredi 7 mai 2025 , les ouvriers apostoliques de l’archidiocèse de libreville ont vecu des retrouvailles d,’une grande intensité spirituelle au coeur du gabon. Le maitre du a conduit les exercices spirituels a été l’abbé Moise Engone Bié, curé de la Paroisse Notre Dame de l’ogooué dont le thème avec pour thème :
« Saint Jean Marie Vianney : signe d’espérance pour le presbyterium de l’archidiocèse de Libreville. »

́Nous vous partageons la synthèse de le prédication de l’abbé Moïse Engone Bié faite par L’abbé Jean Davy Ndangha Mbome Ndong.

1- Le Curé d’Ars signe d’espérance pour nous

  • Un humble pasteur
  • Un pasteur infatigable
  • Un pasteur hanté par le salut de chacun
  • Un martyrs du confessionnal

Comme prêtre, nous sommes appelés à cultiver l’humanité afin de mieux conduire le peuple de Dieu qui nous est confié.

C’est en cela aussi que le curé d’Ars est un signe d’espérance pour nous, comme le rappelait fort bien le pape Jean Paul II en parlant de lui comme d’un « modèle hors pair »
Un prêtre dont la vie a été totalement donnée pour le service à Dieu, à l’Eglise, au hommes et femmes de son temps. Son zèle apostolique et son souci du salut des âmes l’ont hanté toute sa vie.

Pour prendre soin des âmes, nous avons besoin de vivre nous-mêmes l’intimité avec le Christ, car nul ne peut offrir ce qu’il n’a pas.

Nous n’avons pas de prise sur la conversion des âmes, mais nous avons le devoir d’annoncer l’Évangile.

2- Les racines de l’espérance du Curé d’Ars

  • Le Christ . C’est lui qui devrait occuper la première place dans la vie de chacun de nous. C’est lui qui, dans la vie de Jean Marie Vianney, occupait la première place. C’est en lui, le Christ, qu’il puisait la force et l’amour pour la mission qui était la sienne. Quelle place Dieu occupe t’il dans ma vie de prêtre ? Devant les épreuves spirituelles et pastorales, quel est notre horizon ? Vers qui ou quoi nous tournons nous ? Dans nos situations de désespérance, le Christ demeure t’il le centre de notre vie?
  • La personne humaine . Le jubilé que nous vivons a été voulu par le pape François comme une occasion pour les chrétiens (et plus encore pour les prêtres) d’être des signes d’espérance pour les nombreux hommes et femmes de notre temps qui ont perdu tout espoir, toute espérance. Cette espérance doit être proposée à tous les détenus physiques et spirituels de notre société. Jean Marie Vianney a été pour ses contemporains un signe et un témoin tangible de l’espérance. cf n 10 de la bulle du jubilé 3 L’expression de l’espérance chez Jean Marie Vianney.
  • La messe . « Toutes les bonnes oeuvres réunis n’equivalent pas la sainte messe, parce que toutes ces bonnes oeuvres ne sont que des œuvres humaines alors que la sainte messe est une œuvre divine ». Le martyre n’est rien en comparaison avec la messe, car c’est un sacrifice que l’homme fait à Dieu alors que la messe est un sacrifice fait à l’homme par Dieu. Tout ceci pour dire que seule la sainte messe renouvelle notre monde et nous aide à bâtir une société plus juste et plus fraternelle. Nous sommes sond invités, comme presbyterium à nous renouveler dans la célébration de la sainte messe.
    L’union à Dieu est nourrie, pour le prêtre par l’union à Dieu dans l’eucharistie célébrée
  • L’adoration de Jésus dans le Saint Sacrement . Elle est le prolongement de la messe. C’est le lieu pour nous d’offrir à Jésus notre monde, notre ministère, notre Église et toutes les réalités qui constituent notre vie de prêtres. 4- Pour aller un peu plus loin
  • Pèlerins de l’espérance : quel sens rêvet pour toi la vêtu théologale de l’espérance ?
  • En quoi es-tu pèlerin de l’espérance : dans ta paroisse, ta communauté presbytérale et dans notre archidiocèse ?

‘ Suivre… Le Christ exige de sortir. Sortir de soi-même, de la routine … »

La réconciliation de cette année jubilaire a été toute particulière du fait qu’elle ne s’est pas tenue sur 24 heures mais 48 heures. Elle a été un temps de grâce qui a permis plusieurs montées spirituelles et des temps de fraternisation.

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