Un regard sur la cérémonie d’investiture du président de la république gabonaise Bruce Clotaire Oligui Nguema

Au stade de l’amitié, le samedi 3 mai 2025 a eu lieu la cérémonie d’investiture du Président de la République Gabonaise, une cérémonie riche en couleur, plein de sens et qui n’a laissé la multitude d’hommes, de femmes voire les jeunes personne indifferent:
1- La prière oecuménique, par l’archevêque de Libreville, Mgr Jean-Patrick Iba-Ba.
2- Le culte initiatique, par le président de la société gabonaise des tradipraticiens, Junior Ndong Ndong.
3- Le transfert du flambeau, symbole de la singularité initiatique africaine au Président de la République de Guinée, Mamadi Doumbouya.

En effet, trois rhétoriques auront enrichi la cérémonie, au delà des axes protocolaires en pareilles circonstances, pour donner un sens à la dimension Gabon aux yeux du monde et pour la grandeur d’esprit.

Ce qu’il faut dire, C’est que le fond à été un exploit que sûrement les historiens sauront prendre en gage.

D’abord, le premier geste, la prière oecuménique a été un gage d’accompagnement spirituel, presque conventionnel dans notre pays à forte obédience chrétienne. Aussi, l’entame de toute activité a le mérite de la bénédiction divine, tout comme le rite dans d’obédience catholique recommande de consacrer les bienfaits à Dieu. Les confessions religieuses se sont unies dansbla foi pour implorer la grâce divine sur l’assemblée, sur la patrie et sur les postulants à l’autorité de l’Etat.

Le deuxième geste, aussi expressif dans la culture gabonaise et africaine en général, a trouvé toute sa sémantique à travers la gestuelle initiatique, sous la houlette de la société gabonaise des tradipraticiens, articulée par son président Junior Ndong Ndong. Les portes du pouvoir sont ouvertes, il appartient aux mâles, aux ancêtres et aux esprits de la nature au Gabon de les protéger, afin que celui qui y entre assume en plénitude et dans la quiétude le pouvoir qui lui a été remis par le peuple. Geste ésotérique certes, mais geste symbolique dans la culture gabonaise, comme pour recevoir la bénédiction des parents au moment d’entreprendre l’exploit. Le contexte dit que le chef est confronté à d’innombrables influences, il lui faut de la quiétude en esprit, en sagesse aussi; l’exercice initiatique au cours de l’investiture du Président Oligui Nguema a valeur de protection parentale dans l’exercice de ses fonctions.

Le 3è geste aura été un peu moins pressenti par le peuple, mais doublé de significations; il a été mené avec dextérité mais aussi avec promptitude dirons-nous, à titre interpellatif de l’opinion internationale. Il s’agissait de la transmission du flambeau au Président de la République de Guinée. L’image est telle que lors d’un mariage, la gerbe de fleurs est lancée par le couple qui prévoit que d’autres prétendants sont en appel. Ainsi, le flambeau a pris sens pour ce pays du golfe de Guinée, dans l’expectative d’un retour à la constitutionnalité démocratique bientôt. A supposer que ce retour soi imminent, C’est le gage de paix, de sérénité politique perceptible dans la vision du Président gabonais.

Il convient de noter que ce gage de la paix à sublimé par une dynamique incontournable de médiation: voir en si bon ton, sur le même podium au Gabon et à Libreville, les présidents Paul Kagame du Rwanda et Félix Shisekedi de la RDC, est un geste diplomatique rassurant. A coup sûr, le Gabon se présente en médiateur avisé.

De l’investiture du Président de la République Gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, nous retenons pour le comprendre, que l’ambition est unique en son genre: « construire un Gabon plus fort en esprit, en actes et par conviction ».

DEA

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