textes de méditation 1Co12, 31 —13, 13; Ps 32; Lc 7, 31-35.
Les textes, proposés à notre méditation ce jour, nous dévoilent d’une part la plainte de Jésus sur l’incrédulité des fils d’Israël, puis la grandeur de l’amour sinon de la charité sur tout acte posé. En effet, face au comportement étrange des fils d’Israël, le Seigneur dans une parabole en s’interrogeant sur leur foi inerte, se demande à partir de qui il va les comparer. Car il a du mal à situer leur relation, leur vie en Dieu. Sont-ils comparables oui ou non? Finalement il va essayer de comparer leur attitude à partir de la réaction des petits enfants qui se révolte face à certaines situations des jeux d’enfants. En ce qui les les concerts les fils d’Israël ont fermé l’oreille aux annonces prophétiques. Aussi la prédication de Jean le Baptiste n’a point attiré leur attention sur le jour de Dieu qui se manifeste chez eux. De même, face aux signes et aux enseignements de Jésus, ils n’ont pas ouvert leur cœur pour croire à la mission de Jésus. Pire encore ils l’ont fermé pour ne même plus voir, sinon reconnaître la grâce de, Dieu qui agit au milieu de tout être vivant. Ce questionnement de Jésus peut également être adressé à chacun d’entre nous, à qui peut-on nous comparer lorsque nous cherchons le Seigneur là où il n’est pas, lorsque nous renions son action dans notre vie, lorsque nous cherchons des solutions hâtives là où il ne faut pas. À qui peut-on nous comparer, nous qui nous disons chrétiens lorsque nous agissons comme les païens, lorsque nous commettons le mal et proclamons par la suite le nom du Messie? À qui peut-on nous comparer? Saint-Paul, lui va nous dire qu’au-delà de toute action pour lesquelles nous pouvons nous prévaloir être les meilleurs, ou être des fils digne, il nous faut mettre au sommet de tout l’amour. Il nous faut l’amour partout et en tout acte accompli. Les actes ne traduisant pas l’action de l’amour sont non seulement inutile, il ne nous honorent pas non plus. Il ne nous permettent pas d’avancer et ne fortifient pas notre relation avec le Seigneur. Dieu est amour nous dit l’évangéliste Saint-Jean, c’est parce qu’il accomplit toute chose avec amour qu’au début de la création il vit que tout était bon. Ainsi, tous ceux qui se réclament de lui sont donc appelés à faire toute chose avec amour en suivant le dessin de Dieu, en participant chacun au salut de l’homme avec le Christ. C’est en cela que chacun pourra chanter avec le psalmiste,bienheureux le peuple de Dieu, ce peuple qui est appelé à rendre grâce au Seigneur Dieu pour toutes ces œuvres,et pour sa présence dans la vie de l’homme. L’homme créé à son image et à sa ressemblance. Bien-aimés lorsque le doute vient à gagner notre cœur, notre âme, demandons à Saint-Joseph la grâce de la foi. Lui qui, a sut ouvrir son cœur à l’annonce de l’ange, pour s’abandonner dans la confiance à ce qui lui a été dit de la part du Seigneur.
Abbé Alain Freddy MOUANDA Recteur du Sanctuaire Notre-Dame des trois Épis de l’Équateur de Sindara.