Méditation du mercredi de la première semaine du temps du Carême

Textes de méditation: Jon 3,1-10; Ps 50; Lc 11, 29-32.

Frères et sœurs, les textes qui nous sont proposés ce jour, nous invitent à la conversion. Durant ce temps de grâce, frères et sœurs, nous sommes appelés à nous dérober de notre conduite mauvaise, de notre obstination à faire le mal. Dans l’Évangile, Saint-Luc nous montre, en effet que la conversion doit venir de la foi en celui qui nous appelle et qui nous enseigne. La foule qui écoutait Jésus et qui le voyait réaliser des signes extraordinaires, n’avait pas encore accepté de croire en Dieu, sinon d’ouvrir totalement son cœur et renoncer au mal. Raison pour laquelle elle demandait un signe particulier, afin de pouvoir croire en Jésus. Oui bien-aimés, Jésus non seulement adresse de reproches à ses contemporains, mais à chacun de nous aussi il fait le même reproche. Le signe de la pénitence entrepris autrefois par les Ninivites, va marquer ici le signe extraordinaire qui conduirait tout homme à la conversion. À cet effet, les chrétiens que nous sommes sont invités, non seulement à faire pénitence, mais aussi à se convertir par la réconciliation avec Dieu. Pour cela, en église nous avons besoin d’écouter le Christ qui nous parle car il est non seulement plus que Jonas qui fut envoyé,mais il est également plus que Salomon qui fut l’un des grands sages de la terre. Par son enseignement, le Christ nous montre la voie de la miséricorde de Dieu, qui veut le salut de tout homme. Pour notre salut, Dieu vient nous parler à travers son Fils Jésus-Christ, et pour rendre effectif ce salut nous avons chacun besoin de répondre en collaborant avec lui. Chacun de nous a besoin de se prononcer sur cette invitation au salut pour avoir la vie éternelle. Cette réponse à la conversion, chacun de nous pourra la donner de manière différente ou bien la donner à la façon des Ninivites, qui à la proclamation du message divin vont s’humilier devant Dieu. Nous avons donc besoin de nous humilier en reconnaissant nos faiblesses,nos limites humaines devant Dieu. En implorant sa pitié sur le mal que nous faisons, ou bien sur les activités illégales qui n’honorent pas la dignité des fils et filles de Dieu que nous sommes. Descendre sur la cendre, s’asseoir sur la cendre montre la volonté et la détermination de s’humilier et d’implorer la miséricorde de Dieu sur nous. C’est aussi la façon la plus simple de montrer à Dieu combien de fois nous ne sommes rien devant lui, et combien de fois nous avons besoin de lui pour organiser notre vie, pour la garder sainte. En une journée, le message fut non seulement proclamé mais aussi écouter et accueilli dans les cœurs. Il faut donc recevoir le message pour se convertir. C’est aussi l’occasion d’ouvrir son cœur pour laisser germer au plus profond de nous-mêmes cette parole qui est donnée et proclamée pour notre salut. Le Seigneur n’abandonne pas celui qui a le cœur tourné vers lui et lui ouvre ses mains parce qu’il le reconnaît, parce qu’il sait que celui-ci a toujours les yeux levés vers lui et les mains ouvertes pour implorer sa pitié. Seigneur pardonne-nous nos infirmités, pardonne-nous nos négligences, augmente en nous la foi, fortifie en nous l’espérance. Donne nous de toujours compter sur toi et d’avoir notre regard toujours tourné vers toi.

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