L’on s’en souvient comme si c’était hier, le 25 octobre 2020. Alors que l’autorité publique à l’époque avait décidé de la fermeture des lieux de culte sur toute l’étendue du territoire pour contrer, disait-on, la pandémie du Covid, l’Eglise en marche au Gabon proclamait la nature du lien divin, infiniment grand dans le cœur de l’homme qui est suspendu à la nature de Dieu. Ce lien qui ne pouvait ni ne devait être interrompu malgré les vicissitudes et la pandémie en vigueur, les Pères Évêques décidèrent de l’ouverture solennelle des Eglises au Gabon.
C’est en scandant les Psaumes (Ps 121-125) que le peuple de Dieu, dans cette altercation inextinguible, a trouvé miséricorde en rendant grâce à Dieu car, faut-il le dire, l’Esprit de Sainteté s’est pleinement manifesté. Comment ne pas tirer cette conclusion avec le psaume 126, alors que nous pensions rêver, la surprise se présente toute lumineuse comme au jour de Pierre délivré de sa prison.
En commémorant ce jour des événements tristes dans notre pays, nous maintenons l’espoir de sa protection divine et sur tous ses habitants, afin que l’Eternel des armées veille infiniment sur le peuple gabonais. Car, le Seigneur fait des merveilles, Saint est son nom.
DEA