
A l’aune du jubilé national des chorales, la CEG a bien voulu diligenter cet honneur dans le diocèse de Mouila. Mais pourquoi le jubilé des chorales et pour quelle nécessité spirituelle ?
Pour répondre à ces substrats, il est tout lieu de comprendre ce qu’est le chant, notamment en l’église, afin de mieux le cerner dans sa dimension salvifique.
Pour une vision plutôt discutable, le chant répand en nous de l’allégresse, un espace de joie que l’on préfigure comme une ode à la foi, à la création. La mélodie du chant accompagne et gouverne les ondes de paix et d’amour selon le plan de Dieu.
Les prémices du chant sont l’unité des sons que seule la nature humaine est en capacité de produire. Aussi, la mélodie devient son mode d’existence, ce dont se plaisent la mémoire et les émotions pour, soit apaiser nos sensibilités, soit pour renforcer la confiance en soi ou même instituer des chaînes de bienfaits. Tout dans le chant procure la joie, parce que le chant est un participe ardent du vivre ensemble.
Comparé à l’anecdote de Saint Augustin » chanter c’est prier deux fois », il va de soi que le jubilé des chorales qui se tient dans le diocèse de Mouila du 21 au 23 novembre caractérise un idéal promis à la glorification du seul vrai Dieu, mais aussi, à l’action vers le bien. Parce que le chant unifiera à cette occasion, l’être dans sa totalité : corps, coeur et esprit.
Ainsi donc, le jubilé des chorales dans le diocèse de Mouila fera écho à l’unité des fidèles pour célébrer et prier, tous tournés vers Dieu à travers la symbolique du chant, afin que l’assemblée toute entière du Gabon puise le ferment de l’Espérance.
DEA