
Le dimanche 21 juillet 2024, avant de réciter la prière mariale de l’angélus, place Saint Pierre, en présence des fidèles et des pèlerins, le Pape François a invité chacun à cultiver son désert intérieur au milieu du bruit et de l’affairisme quotidiens.
Seule manière selon le Saint Père doit être présent pour son prochain, sou
L’alliance du cœur et de la lenteur. Avant de réciter la prière mariale de l’Angélus, dimanche 21 juillet, place Saint-Pierre, le Pape a exhorté chacun à cultiver son désert intérieur au milieu du bruit et de l’affairisme quotidiens. Seule manière selon lui d’être présent pour son prochain, sous le regard de Dieu.
Delphine Allaire – Cité du Vatican
«Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu». Méditant sur l’Évangile selon saint Marc de ce dimanche 21 juillet, qui reflète la compassion de Jésus devant la foule qui l’attendait «comme des brebis sans berger», le Souverain pontife est revenu sur ce binôme en apparence «inconciliable» formé par le repos et la compassion.
«Une société prisonnière de la précipitation»
Si Jésus apparait préoccupé par la fatigue des disciples, «peut-être saisit-il un danger qui peut aussi affecter notre vie et notre apostolat, lorsque, par exemple, l’enthousiasme dans l’accomplissement de la mission, ainsi que le rôle et les tâches qui nous sont confiés, nous rendent victimes de l’activisme, trop préoccupés par les choses à faire et par les résultats», s’est demandé François, déconseillant de trop s’agiter, au risque de perdre de vue l’essentiel et d’épuiser nos énergies en tombant dans la fatigue du corps et de l’esprit.
Un avertissement important pour la vie et la société contemporaine «souvent prisonnière de la précipitation», mais aussi pour l’Église et pour le NOUVELLE D’ÉGLISE