Méditation du jeudi de la 13ème semaine du temps ordinaire, année paire

Réf: Am 7, 10-17; Ps18,8-11 ; Mt 9, 1-8

Chers(es) lecteurs de notre journal Le Chemin, nous sommes heureux de méditer avec ces textes que la liturgie nous propose jours après jours. Nous lisons depuis quelques le livre du prophète Amos qui nous parle de la justice sociale. Il est vrai aussi bien pour nous que du temps d’Amos , il n’est point évident de pouvoir supporter l’écoute des paroles du prophète Amos. Des paroles de Dieu qui parlent de déportation. Le peuple se donne de rejetter le prophète. Nous pouvons nous interroger: que faisons-nous des guides de consciences qui nous inquiette?ou n’epouse notre manière de faire voire d’agir? Laissons-nous guider par Dieu afin que germe la justice et la paix. Nous pouvons affirmer comme vérité inuable comme le chante le psalmiste que : Ta parole, Seigneur, est vérité et vie.
La page d’évangile porte sur le paralytique guérit par Jésus après lui avoir pardonné ses péchés.il est question chez l’ evangeliste Matthieu contrairement à Luc et à Marc d’un témoignage qui nous mene à l’essentiel en nous rapportant le constat posé par le Seigneur au sujet de ce paralytique et des hommes qui l’ont amené auprès de lui : « Voyant leur foi ». La foi, celle de ce paralysé, sans laquelle il n’aurait sans doute pas consenti à être ainsi manipulé. Mais aussi celle de ses compagnons qui étaient sûrs de pouvoir trouver auprès de Jésus ce que les techniques humaines avaient été jusque là impuissantes à donner. On ne peut ici que s’émerveiller de ce que la foi de plusieurs peut soutenir celle d’un autre et d’une certaine manière, par son insistance, être toute puissante sur le cœur de Dieu !

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