La nuit de tous les dangers dans le Grand Libreville : Insécurité !

Les drames et autres féminicides semblent se multiplier ces derniers temps, dans le Grand Libreville, endeuillant plusieurs familles. Et, le plus inquiétant est que les meutriers sont de plus en plus jeunes. Les récits rapportés par la presse font froid au dos, tellement les meurtiers présumés, sous le coup de la drogue, ne mesurent pas souvent la gravité de leurs actes.
Il y a peu, le débat était de savoir si ces jeunes meurtiers étaient effectivement des anciens repris de justice qui avaient bénéficié de la grâce présidentielle le 1er Avril 2024, conformément au décret n°0142/PR/MJGS portant remise gracieuse de peine. Pour les uns, ce débat était alimenté par ceux qui voulaient ternir l’image du Président de la Transition, Pésident de la République, Chef de l’Etat, le Génbéral de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Pour les autres, il fallait garder la tête froide et ne pas céder au kounabélisme fanatique et aveugle.
Voici que L’UNION de ce mercredi 03 Juillet 2024, faisant suite à sa livraison du mardi 02 Juillet 2024, nous éclaire sur l’identité des « tueurs de Wendy Menvie » , une jeune fille de 22 ans, dont le corps sans vie a été découvert par des badeaux, le samedi 29 juin dernier à l’ancienne gare routière. Il s’agit bien de deux repris de justice qui, en plus d’avoir tué Wendy, ont eu des rapports sexuels avec son cadavre. Et, l’un deux justifie son acte odieux en disant, avec arrogance : « Je voulais juste éjaculer, c’est tout ! » Le titre du contrepoint est très évocateur : « Des repris de justice toujours hors la loi ».
Et, c’est bien clair : la faute n’est pas au CTRI ! En toute bonne fois, on ne peut rien repprocher à ceux qui ont accordé à ces jeunes une seconde chance pour pouvoir se racheter et se réintégrer dans la société. Nous le savons, la racine du problème de l’insécurité est bien plus profonde. Ce phénomène existait bel et bien avant l’avénément du CTRI, le 30 août 2023 dernier : violences en milieux scolaires, agressions et braquages dans les rues, enlévements, crimes rituels ou crimes de sang, trafic des organes humains, barbaries en tous genres, etc. Suprimer une vie humaine devient un acte banal et ordinaire. La morale de la vie et les valeurs ancestrales du vivre ensemble ne sont plus respectées. La vie est de plus en plus menacé, parfois sous les regards amusés des camaéras de smartphones, en mode non assistance à personne en danger. La jouissance égoïste semble avoir pris le pas sur les valeurs de la solidarité et de la sacralité de la vie.
Que faire ? Une solution urgente : la résocialisation par l’éducation aux valeurs tradtionnelles, civiques, morales et religieuses. En effet, selon l’enseignement de la Doctrine Sociale de l’Eglise, depuis le péché originel,  » l’ordre divin a été altéré dans le monde, qui connaît sans cesse des épanchements de sang et la division : la violence se manifeste dans les rapports interpersonnels et dans les rapports sociaux. La violence ne constitue jamais une réponse juste. L’Eglise proclame que la violence est un mal, que la violence est inacceptable comme solution aux problèmes, que la violence n’est pas digne de l’homme ». D’où la necessité d’un retour aux valeurs par l’éducation à la charité et à la paix sociale.

Par Edmond Dominique EPOMA-NGADI

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