Textes de méditation, Tite 3,1-7; Ps 22; Lc 17, 11-19. Frères et sœurs bien aimés, les textes proposés à notre méditation ce jour, nous invitent à voir d’une part la question du salut par la foi, et d’autre part l’obéissance aux autorités civiles, judiciaire et administratives dans la relation au Christ, lui qui est notre source de salut. Sur la route conduisant à Jérusalem, l’évangéliste, Saint-Luc, nous montre que Jésus est toujours à l’oeuvre. Il est aux œuvres du Père. En traversant des régions païennes il ne cesse de manifester les œuvres du Père. Dix lépreux, des personnes impures déclaré par la société, déclarer comme des pêcheurs publics frapper et puni par Dieu viennent à Jésus et lui demande la guérison. Sans rien faire d’extraordinaire, sur la simple recommandation: allez vous montrer au prêtre, ils marche vers le Temple pour leur guérison. Mais sur cette route un des neuf reconnaît que quelque chose de grand vient de se produire, alors il revient pour rendre grâce, pour manifester davantage sa foi. Ce qui ne veut pas dire que les neuf autres n’avaient pas la foi, il avait évidemment parce que sans rien savoir ils obéissent à la parole du Seigneur, celle d’aller se présenter au prêtre afin qu’il reconnaisse publiquement leur guérison et qu’ils accomplissent les rites demander. Mais le Samaritain qui revient rendre grâce devient le symbole de celui qui reconnaît en Jésus la présence du Royaume de Dieu qui est tout proche de l’homme. Il est le symbole également de l’entrée des non juifs dans la foi au Dieu unique, au Dieu Saint. Latitude des neuf autres c’est l’attitude que chacun de nous a la plupart du temps, lorsque nous arrivons à apercevoir tardivement l’œuvre de Dieu accompli en nous, où nous avons même du mal à rendre grâce après s’être rendue compte de ce que Dieu venait d’accomplir de grand dans notre vie. C’est aussi l’attitude de ceux qui sont habitués à recevoir de Dieu sans pourtant lui dire merci. Ceux qui ont du mal à dire tu es grand, à reconnaître combien de fois il est présent au milieu de nous. Il est important et nécessaire pour chacun de nous de pouvoir dire merci à Dieu chaque jour, rien que pour le souffle de vie qui nous accorde, qu’il nous renouvelle chaque matin. Cependant dans le monde présent, le chrétien n’étant pas des incarnés, il doit pouvoir vivre en harmonie avec toutes les autorités. Et pour cela il doit commencer par vivre dans l’obéissance à ses autorités, pour manifester l’harmonie la cohésion pour ne pas être le premier dans la cité qui incite au trouble. L’apôtre Paul donne ses recommandations à Tite, son disciple, parce qu’il est lui le responsable de communauté et comme responsable, il est le premier garant des membres de sa communauté. Donc il doit non seulement les instruire mais aussi les mener sur des bonnes voies qui manifestent au monde la grandeur de l’amour de Dieu. Qui manifeste à ceux-là qui ne connaissent pas Dieu combien de fois il est bon d’appartenir au Seigneur et bon d’être son serviteur. Au-delà de l’ignorance de certaines autorités, le chrétien est appelé à les respecter quand bien même il connaît lui que ceux qui sont en face de lui sont dans l’erreur, ce qui ne le pose pas en situation de juge, mais d’être compatissant. Parce que capable de comprendre leurs erreurs du fait que autre fois nous étions comme eux agissant sans savoir ce qui est bon et ce qui est mauvais, parce que autrefois on agissait rien que dans l’intérêt personnel ou dans l’égoïsme. Donc dans cette situation le chrétien doit pouvoir agir avec amour, avec respect de la dignité de l’autorité qui est devant nous, pour lui donner enfin l’occasion de pouvoir rencontrer le Seigneur dans sa vie. Et faire également de cette autorité un autre héritier de la vie éternelle. Demandons au Seigneur la grâce d’être de par notre façon de vivre, ceux-là qui l’annoncent au monde et qui permettent au monde de le rencontrer et de l’accueillir. Abbé Alain Freddy MOUANDA, Curé de la paroisse saint Martin de Mouila.