Méditation du vendredi 4 juillet 2025

Réf Gn 231-4. 19 ; 24,1-8, 62-67 ; Ps 105, 4ab, 4c-5 ; Mt9, 9-13
 » Isaac introduisit Rébecca dans la tente de sa mère Sara ; il l’épousa, elle devint sa femme, et il l’aima. Et Isaac se consola de la mort de sa mère. « 
Chers frères et sœurs, bien-aimés dans le Christ, les textes de ce vendredi de la 13ème semaine du temps ordinaire, année impaire, nous donnent de contempler la beauté de l’alliance matrimoniale.
Dans la première lecture, extraite du livre de la Genèse, nous voyons, à travers l’histoire d’amour entre Isaac et Rebecca, que depuis les origines du monde, l’union du mariage est une alliance entre « âmes sœurs ». C’est ce que signifie ces paroles du Patriarche Abraham : « Je te fais prêter serment par le Seigneur, Dieu du ciel et Dieu de la terre : tu ne prendras pas pour mon fils une épouse parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j’habite. Mais tu iras dans mon pays, dans ma parenté, chercher une épouse pour mon fils Isaac. »
Au-delà de la réalité sociologique juive de l’endogamie, c’est-à-dire la coutume de se marier dans son propre groupe social, il faut davantage se situer sur un plan spirituel et y voir une parenté d’âme entre les époux. En effet, lorsqu’on épouse une femme ou un homme avec qui il n’y a, en réalité, aucune parenté d’âme les conséquences sont catastrophiques et peuvent conduire au divorce. Nous avons épousé là l’âme sœur d’une autre femme ou d’un autre homme ! Tôt ou tard, cette âme sœur nous quittera nécessairement pour rejoindre sa ou son bien-aimé ! D’où certaines ruptures !
C’est là que l’expression « âme sœur » prend tout son sens. Abraham était à la recherche d’une âme sœur pour son fils Isaac. C’est l’été ou la Grande saison sèche chez nous. C’est aussi la grande saison des amours et des mariages. Nous souhaitons que chaque amoureuse ou amoureux trouve réellement son âme soeur pour la vie, pour le meilleur et pour le pire !
La première lecture nous éclaire également sur la mission d’une épouse auprès de son époux :  » Isaac introduisit Rébecca dans la tente de sa mère Sara ; il l’épousa, elle devint sa femme, et il l’aima. Et Isaac se consola de la mort de sa mère.  » . Le mariage est une alliance d’amour. Par cette alliance, la femme est introduite dans la tente, le foyer ou la cuisine de sa belle-mère. En devenant la femme du foyer, elle prend la place de sa belle-mère auprès de son mari pour qui elle devient une précieuse consolation. En effet, Rebecca est une consolation pour son époux Isaac et pour son beau-père Abraham.
Et, vous, femmes mariées, êtes-vous vraiment des consolations dans vos foyers et plus largement dans vos belles familles respectives ? Cette question s’adresse aussi aux hommes mariés. Les uns comme les autres doivent veiller à être de véritables chances pour leurs belles-familles respectives. Les uns et les autres doivent susciter l’action de grâce, ainsi que le chante le psaume 105 :  » Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Qui dira les hauts faits du Seigneur, qui célébrera ses louanges ?  » Qu’on ne dise pas de vous que vous êtes une calamité ou une malédiction pour votre belle-famille, pour votre époux ou pour votre épouse.
Cependant, nul n’est parfait et il n’existe pas des couples parfaits. Du reste, dans l’extrait de l’évangile de Matthieu que nous avons entendu Jésus dit bien : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Prions donc les uns pour les autres et pour les couples en difficultés, les couples malades qui ont besoin du Médecin Jésus-Christ. Prions pour les divorcés remariés. Pour les célibataires, prions afin que chacune ou chacun ait la grâce de trouver son âme sœur pour fonder une famille chrétienne et vivre heureux dans l’action de grâce :  » Heureux qui pratique la justice, qui observe le droit en tout temps ! Souviens- toi de moi, Seigneur, dans ta bienveillance pour ton peuple. « 
Amen !

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