
Les textes proposés à notre méditation nous invitent à porter notre attention sur deux choses: la réalité du règne de Dieu, où Dieu est un employeur qui ne cesse de recruter d’une part, et face aux berger mercenaires, Dieu lui-même prend soin de son troupeau qui compte sur lui d’autre part. Dans la parabole de l’Évangile, Saint-Mathieu à travers cette image nous montrer le mécanisme du fonctionnement du règne Dieu, sinon du royaume de Dieu selon les évangiles. En effet, Dieu se révèle comme un employeur qui chaque jour à chaque heure va à la quête des ouvriers, et sur le chemin tout ceux qu’il voit il les prend pour les envoyer travailler dans son champ. Il ne le choisit pas selon les critères bien définis mais, il appelle tout ceux qu’il croise pour leur donner un salaire. A condition que chacun soit consentant à se rendre à son champ pour travailler. C’est un appel libre pour un salaire satisfaisant. Nous voyons bien à la fin du texte, après la journée, que chaque ouvrier perçoit le même salaire selon l’entente. Dieu n’est pas un maître qui change la donne du contrat. Il reste juste envers tous les ouvriers, expression de sa bonté. Dieu est bon et il est juste envers sa création. Cette création à qui il confie la plupart du temps la responsabilité d’être des guides, des guides pour les autres malgré la faiblesse de certains. Dans leur faiblesse il les prend pour leur donner cette responsabilité d’être des guides sinon des lumières pour les plus faibles. Cependant dans son manque de confiance à Dieu, sinon à son employeur, l’homme tombe dans des travers qui irritent son maître sinon son chef d’entreprise. En cette circonstance face à sa conduite mauvaise, Dieu lui donne un blâme. En ce qu’il le menace de lui retirer ça charge afin d’être lui-même l’ouvrier à tout faire. D’être le créateur et d’être le berger, c’est ce que nous montre le prophète Ézéchiel face à l’attitude que présente le peuple d’Israël au Seigneur Dieu. Cette attitude des fils d’Israël devrait interpeller la conscience de chacun d’entre nous. Comment est-ce que nous nous comportons devant Dieu ? comment est-ce que nous avons assumé nos responsabilités? sinon nous les assumons mal, il nous faut bien comprendre que Dieu est capable de tout, il peut lui-même assumer ce que nous, nous faisons mal. Mais la conséquence est qu’il nous retirera la charge que nous avons amené et qu’il ne nous donnera pas en fin de compte le salaire qu’il devait nous donner. Le salaire qu’il nous donnera c’est la vie éternelle, récompense obtenu grâce à ce que nous aurons ici est maintenant fais de bon pour manifester notre appartenance à celui qui nous a créé. Dans cette marche vers la vie éternelle prions Saint-Joseph protecteur des famille d’aider chacun d’entre nous à garder intègre sa foi, et d’accomplir avec dévotion, avec amour la responsabilité que Dieu nous confie.
Abbé Alain