
Par Pr Dany Daniel BEKALE
Sociologue, Maître de Conférences (CAMES) à l’UOB
Selon le calendrier de la transition au Gabon, le 16 novembre prochain, le corps électoral sera invité à se rendre dans les bureaux de vote afin de plébisciter ou rejeter le projet de la nouvelle Constitution. Au-delà des mots et des querelles idéologiques, il faut avouer que le texte soumis à référendum suscite enthousiasmes, interrogations et réserves auprès des populations gabonaises. En effet, il est rare de rencontrer un Gabonais qui serait d’accord avec l’ensemble des articles du projet de la Loi fondamentale, exception faite aux membres du comité constitutif national, du Gouvernement et du CTRI. De l’autre côté, l’unanimité n’est pas non plus au rendez-vous. Plusieurs partisans du « Non » rejettent simplement quelques articles du projet et se disent favorables à d’autres. Ainsi, se construit dans les consciences une forme de hiérarchie des principes en fonction des questions jugées prioritaires pour chacun. Aussi, faut-il reconnaître que l’attention est davantage portée sur le choix du régime politique et les critères d’éligibilités à la Présidence de la République. Dans ces conditions, la réponse à la question référendaire n’est pas tout à fait évidente.
Depuis l’arrivée au pouvoir du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI), le projet de la nouvelle Constitution apparaît comme le projet qui divise le plus les populations gabonaises et pour lequel plusieurs voix discordantes se font entendre. Malgré les efforts de pédagogie réalisés… A suivre dans journal papier le Chemin, bientôt en kiosque