
Le mardi 07 août 2024, le camp Capitaine Charles Ntchoréré a servi de cadre à la cérémonie de remise de nouveaux équipements aux différents corps militaires par le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Forces de Défense et de Sécurité, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en présence des membres du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). L’objectif de cette action d’envergure est le renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité sur tout le territoire national.
Si cette cérémonie a eu, entre autres effets, de rassurer les gabonaises et les gabonais quant à la souveraineté nationale, à la sécurité de leur territoire, de leurs vies et de leurs biens, il n’en demeure pas moins que des questions demeurent, notamment celles sur la sécurité alimentaire et sur la souveraineté sanitaire.
En effet, les deux grandes guerres mondiales (1914-1918 et 1939-1945) et la guerre froide (1947-1991) nous ont appris qu’il existe une autre forme de guerre, pernicieuse et génocidaire, qui utulise des armes chimiques et bactériologiques ou biologiques et cela peut passer par ce que l’on consomme comme aliments et comme boissons. Et des propos comme ceux du Général François LECOINTRE exprimant les vélléités française et européenne de recolonisation de l’Afrique par les armes ne sont pas pour rassurer les populations d’ici et d’ailleurs.
Même si les autorités sanitaires rassurent le populations, le Gabon est quand même passé en vigilance orange, afin de se préparer à une éventuelle attaque du virus Mpox resposable de la variole du singe. Et, bien que ce virus n’ait pas encore atteint le territoire national, il est déjà présent dans des pays vosins comme le Cameroun. Lorsqu’on connaît l’intensité quotidienne du flux des échanges entre le Gabon et le Cameroun, on est endroit de rester sur le qui-vive.
Vivement que cette coupe s’éloigne de notre pays, qui n’a que déjà trop souffert de l’épidémie de la fièvre hémorragique due au virus Ebola au début des années 2000.
Edmond Dominique EPOMA-NGADI