Voie de contournement de l’aéroport de Libreville : A quoi rime ces grands et petits ronds-points ?

Par Edmond Dominique EPOMA-NGADI

NDOMANA est plus qu’excédé en ce début de mois d’octobre par ces sempiternels embouteillages à l’entrée comme à la sortie des Okala : Okala dispensaire, Okala première pompe, Okala deuxième pompe, Okala Mikolongo, Okala Rivière, Okala … et que sait-il encore !

Le 29 août dernier, NDOMANA et ses copains des Okala sont allés saluer le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Chef de la Transition, Président de la République et Chef de l’Etat. Ils ont applaudit jusqu’à se rompre les phallanges lors de la cérémonie d’inauguration de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville, dont les travaux ont duré 2 ans. L’objectif étant de fluidifier le trafic au nord du Gand Libreville.

NDOMANA et ses compagnons y avaient cru, mais aujourd’hui, le calvaire des embouteillages à l’entrée comme à la sortie des Okala et des Akanda demeurent d’actualité. Si l’ouvrage est globalement appréciable, pour NDOMANA, la cause du désenchantement semble être ces petits et grands ronds-points construits ici et là ! Il s’est rapproché d’un spécialiste qui lui a expliqué qu’en réalité un rond-point permet de fluidifier le trafic et d’éviter les bouchons aux feux rouges. De plus, un rond-point améliore la sécurité, en obligeant les voitures à ralentir et à éviter les chocs frontaux …

Toutes ces explications de spécialistes sont certes correctes, mais NDOMANA ne s’explique pas que nos petits et grands ronds-points de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville produisent exactement le contraire de ce qu’ils sont sensés faire : bouchons, accident mortel le soir même de l’inauguration et autres désagréments. Autant passer par l’ancienne voie et ses traditionnels bouchons qui vont parfois du rond-point de la Cité des Ailes au feux tricolore entrée Batterie IV, en passant par l’aéroport, le lycée d’Etat et le lycée Léon Mba …

NDOMANA pense aux sonorités du psaume 120 joué sur la Kora des religieuses Clarisse du Monastère Notre Dame des Anges de Essassa :  » Je lève les yeux vers les montagnes : d’où le secours me viendra-t-il ? Le secours me viendra du Seigneur qui a fait le ciel et la terre … »

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