Os 10,1-3.7-8.12 ;Ps (105); Mt 10,1-7.
De la méditation de ce jour, nous pouvons comprendre deux choses, sinon deux mouvements. Dans le premier mouvement nous voyons que le Seigneur envoie toujours les ouvriers à sa moisson, le deuxième mouvement est une invitation pour le peuple à prendre un chemin nouveau. En effet, de l’urgence à envoyer les ouvriers à la moisson, le Christ envoie ses disciples dans la vigne du Seigneur. Ces disciples sont en réalité chaque baptisé, qui reçoit au quotidien mandat de porter l’Évangile au monde. Ce monde qui constitue les brebis perdus d’Israël, qu’il faut ramener vers le Seigneur. Ces derniers reçoivent le pouvoir de briser le mal, le mal qui ronge non seulement spirituellement l’homme, mais qui le ronge aussi psychologiquement. Comme envoyer ils sont appelés eux-mêmes à partir sans encombrement. À partir dans la mission avec un esprit de détachement, pour servir librement. C’est dans état d’esprit que le Seigneur, a envoyé les disciples dans les maisons des fils d’Israël. Ils sont envoyés vers eux , comme nous le comprenons dans la première lecture, du fait que ces fils ont augmenté le nombre de leurs fautes en se détournant de Dieu par des multiples pratiques. Ces pratiques qui les enfermaient dans la recherche effrénée de la grandeur extérieur de l’homme, dans tout ce qui est matériel. Cessant ainsi à rechercher la véritable face de Dieu. Ainsi, par le prophète, Dieu lui-même va inviter chacun à pouvoir se retourner pour produire des fruits de justice, prendre soin du champs du Seigneur jusqu’à son arrivée. Pour y parvenir l’envoyé, l’invité doit pouvoir sans se lasser rechercher le visage de Dieu, afin de rester fidèle au service qu’il à accomplir dans le Saint Nom de Dieu. Puisse l’Esprit Saint nous aider ,comme avec Saint-Joseph, à devenir docile à la volonté de Dieu. Abbé Alain MOUANGA, recteur du Sanctuaire Notre Dame des trois épis de Sindara